Des airs de slam résonnent dans la salle obscure
L’interprétation de Seminvo n’était pas prévue initialement. L’artiste, arrivé du Bénin, a profondément ému le public, jeudi 10 novembre. Par ses textes engagés, il dénonce la politique et les injustices raciales de son pays.
Une avant-première
Ce soir-là, les amateurs de slam ont répondu nombreux à l’invitation du cinéma Paradiso pour participer à la soirée organisée en avant-première du festival Les Mots sans cage du Pré-Bocage, qui se déroulera du 9 au 12 mai, à Aunay-sur-Odon.
La soirée a débuté par le film Histoires de dires, de Matthieu Chevalier et Yann Francès, dans lequel Youn, diseur, va à la rencontre d’autres professionnels du dire à Rennes, Paris, Chicago où il rencontre l’inventeur du slam, Mark Smith.
En deuxième partie de soirée, Amélie Prévost et Queen Ka, deux slameuses québécoises, ont fait voyager le public dans le monde des mots.
Amélie Prévost, slameuse et actrice, a remporté la coupe du monde de slam et de poésie en 2016. Queen Ka, quant à elle, s’est produite au côté de Grand Corps Malade.
Deux slameurs normands, Yo du Milieu et Spleen l’Ancien, ont exprimé par le slam divers sentiments : passion, colère, violence, mais aussi poésie avec des cascades de mots. Ces deux artistes participeront au festival Les Mots sans cage en Pré-Bocage.
La soirée s’est prolongée avec une scène ouverte organisée par Anne Cairn. Des slameurs régionaux ont alors pris le micro pour s’exprimer et dire « ce qu’on a à dire ».
Dire ce qu’on a à dire