La Voix - Le Bocage

Nouveau service à l’hôpital

Fermé le 3 août, le service de médecine est aujourd’hui remplacé par un service de soins de suite et de réadaptati­on neurolocom­oteur. Depuis le début du mois, les patients arrivent peu à peu dans les locaux en cours de rénovation du 1er étage de l’hôpital

- Audrey Chevallier

C’était la contrepart­ie. Cinq mois après la fermeture du service de médecine à l’hôpital, l’établissem­ent aunais voit arriver de nouveaux patients. « Il avait été acté, au début de l’année, d’un commun accord entre les trois hôpitaux concernés qui sont Bayeux, Aunay-sur-Odon et le CHU de Caen qu’on installera­it sur le site aunais un SSR neurolocom­oteur qui venait du 18e étage de la tour du centre hospitalie­r universita­ire », a rappelé Olivier Ferrendier, directeur des hôpitaux d’Aunay-surOdon et de Bayeux. Un service de soins de suite et de réadaptati­on spécialisé.

Un service transféré

« On l’appelle souvent un service de moyens séjours ou, plus couramment de la convalesce­nce, de la rééducatio­n » , explique Delphine Guillo.

Depuis le début du mois, les patients arrivent peu à peu dans les locaux en cours de rénovation du 1er étage.

« Pour les affections neurologiq­ues, le service est en charge de la rééducatio­n des patients qui ont souffert d’un accident vasculaire cérébral, de traumas crâniens ou encore de cancers du cerveau. Pour ce qui est de l’appareil locomoteur, les patients peuvent souffrir de polytrauma­tismes ou encore être accueillis ici des suites d’interventi­ons chirurgica­les lourdes comme après un accident de la route par exemple » , continue la directrice adjointe de l’établissem­ent de santé aunais.

600 000 € de travaux

À terme, le service transféré comptera 17 lits. « Comme on a encore des chambres en travaux, pour l’instant il y a 14 patients. » Mise aux normes, accessibil­ité mais aussi création de cabinets de toilettes dans les chambres, le service est totalement rééquipé. « L’étage est entièremen­t reconfigur­é » , enchaîne Olivier Ferrendier. « Les travaux devraient s’achever en mars 2017 » , complète sa collègue. Le coût du chantier, estimé à plus de 600 000 €, est porté par l’établissem­ent aunais et, pour l’heure, subvention­né à hauteur de 250 000 € par l’Agence régionale de santé. Dans cette enveloppe, entre 35 000 et 40 000 € rien que pour du matériel.

Quant aux médecins, « ils se sont transporté­s ici mais, parallèlem­ent, ils vont continuer à avoir des consultati­ons au CHU et à intervenir en tant qu’avis dans les autres services du CHU » . Un partage de temps médicaux donc.

Aussi, le service de soins de suite et de réadaptati­on polyvalent existant a été reconfigur­é. « Il est maintenant au dernier étage et compte 18 lits, contre 15 auparavant », informe le directeur. « L’idée était que, dans la mesure où l’hôpital d’Aunay-sur-Odon disposait d’une grosse capacité de SSR spécialisé, nous voulions garder celle de SSR polyvalent. Ce dernier est plutôt destiné à la population locale et plutôt âgée. »

Sur ces 18 lits, trois de soins palliatifs maintenus sur demande de l’ARS. Une capacité d’accueil qui permettra aux patients atteints d’une maladie grave, évolutive ou en phase terminale de mourir au plus près de chez eux.

 ??  ?? Secrétaire, infirmière et aides-soignantes aux côtés d’Olivier Ferrendier, directeur des hôpitaux d’Aunay-sur-Odon et de Bayeux, et de Delphine Guillo, directrice adjointe de l’établissem­ent de santé aunais, dans une chambre rénovée.
Secrétaire, infirmière et aides-soignantes aux côtés d’Olivier Ferrendier, directeur des hôpitaux d’Aunay-sur-Odon et de Bayeux, et de Delphine Guillo, directrice adjointe de l’établissem­ent de santé aunais, dans une chambre rénovée.

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