La Voix - Le Bocage

Un master en vue pour la filière optique

- F.H.

Un master (bac + 5) pourrait voir le jour dès la rentrée 2018 au sein du lycée Marie-Curie, en complément d’une licence profession­nelle optique.

Une première remise de diplômes avait lieu pour la filière optique du lycée MarieCurie, lundi 28 novembre. Et en guise d’introducti­on, les élèves ont eu droit à une annonce du maire de Vire-Normandie, Marc Andreu Sabater.

« J’ai rencontré le président de région Hervé Morin il y a trois semaines, notamment pour évoquer la filière optique »

, a indiqué l’élu, qui rencontrai­t également la secrétaire d’État en charge de la formation profession­nelle, Clotilde Valter, mardi 28 novembre. La création de ce diplôme n’est encore qu’un projet et pourrait,

si elle a lieu, se mettre en oeuvre

à la rentrée 2018. « Beaucoup d’acteurs entrent en jeu : l’État, la région, les université­s »

La licence pro menacée

Aujourd’hui, le lycée MarieCurie compte un BTS (bac +2) et une licence profession­nelle (bac +3). Le master permettrai­t donc aux étudiants de pousser leurs études jusqu’à un bac + 5, toujours en alternance.

En souhaitant créer cet éventuel master, c’est en fait l’ensemble de la filière viroise qui cherche à être pérennisée. Car la licence profession­nelle est menacée suite à la décision de l’université de Caen de ne plus la porter administra­tivement.

Des diplômes demandés

Pourtant, de nouveaux textes

de loi changent la donne dans le métier et rendent son exercice de plus en plus pointu. « L’examen

de vue est institutio­nnalisé » , indique notamment Catherine Blanc, coordinatr­ice de la section opticien lunetier. Une demande, notamment, des réseaux dont font partie les clients des mutuelles et assurances.

« Pour faire partie des réseaux, les opticiens doivent remplir un cahier des charges et les diplômes augmentent le nombre de points qui permettent d’être acceptés dans ces réseaux. Donc les opticiens sont incités à avoir des employés de plus en plus

diplômés » . La création d’un master pose pourtant un certain nombre de questions non résolues : « Enseignant-chercheur, espace suffisamme­nt important, etc. C’est un projet à plus long terme. »

Les élèves de la dernière promotion de la licence profession­nelle ont, pour près de 82 %, été embauchés un mois après la sortie de leur cursus. Une filière qui est pour l’instant la seule en Normandie et Bretagne à proposer un diplôme par apprentiss­age.

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