Sur les pas des Poilus tallevendais

Saint-Germain- deTallevende.

Samedi dernier, l’assemblée générale de l’Association généalogique du Bocage virois s’est tenue, en mairie, sous la présidence de Jean-Paul Gaillard. Dans son rapport moral, le président a rappelé que la journée de la généalogie, qui a eu lieu le 22 avril dernier, n’avait pas attiré le public escompté. « Néanmoins, cette journée a permis de rencontrer d’autres associations. »

Depuis cette date, l’Association généalogique du Bocage virois est donc adhérente au Cercle généalogique du Calvados. Ce qui donne la possibilité d’avoir accès à Généabank : un système qui permet de mutualiser l’accès aux dépouillements d’état-civil entre associations.

Devoir de mémoire

Un travail de mémoire a été initialisé, en 2014, sur les poilus de Saint-Germain-de-Tallevende. « Nous avions relevé tous les noms des 112 soldats morts pour la France figurant sur le monument aux morts » , explique une adhérente, Maryse Duvaux. Un travail de recherches a été entrepris, avec l’appui du site « Mémoire des hommes », qui permet d’effectuer des recherches à partir de bases de données consultables en ligne. Le travail va être poursuivi, avec un appel à volontariat. « Le but serait d’achever le projet pour la journée de généalogie, en 2018. »

Matinées de formation

Le président a ensuite mis l’accent sur la diminution du nombre d’adhérents. « Il y a quelques années nous étions une vingtaine. Seulement 15, l’année dernière et uniquement 14, aujourd’hui. » Il semblerait que lorsqu’un adhé- rent a achevé sa généalogie, rien ne le retient plus au sein de l’association. Jean-Paul Gaillard a donc soumis l’hypothèse que chacun des membres de l’association face adhérer, au moins, une personne. Maryse Duvaux, a suggéré que des matinées de formation soient programmées, pour que le public puisse connaître les principes et les bases de la généalogie. Des conférences pourraient également être organisées avec des spécialistes de la généalogie.

Le président a également rappelé qu’à la demande du syndicat scolaire de La Graverie, « nous sommes intervenus sur les temps périscolaires, durant 6 mois, pour enseigner les bases de la généalogie aux élèves de CM1 et CM2. Une expérience qui pourrait être renouvelée ».

Pour terminer, le rapport financier laissant apparaître une situation saine, l’achat d’un ordinateur a été décidé à l’unanimité.