Il force le passage à niveau
Lundi 28 novembre, un véhicule est entré en collision avec le train en provenance de Paris, peu avant 8 h, à hauteur de Bernièresle-Patry. Il aurait tenté de forcer le passage à niveau.
Bernières- le- Patry.
L’enquête permettra de faire toute la lumière sur ce fait divers. Lundi 28 novembre, un véhicule est entré en collision avec le train en provenance de Paris, peu avant 8 h, à hauteur de Bernières-le-Patry.
Forcer le passage à niveau
« L’automobiliste, âgé d’environ 25 ans venait du lieu- dit Carpiquet lorsque, pour une raison indéterminée, il s’est engagé alors que le train approchait. Il a vraisemblablement voulu forcer le passage à niveau » , témoigne le capitaine Dominique Hauchecorne, commandant en second à la gendarmerie de Vire-Normandie. « Il n’a pas vu le train arriver par la droite, dans la courbe, à plus de 100 km/h. »
Après un choc frontal, le véhicule a reculé sur la route tandis que le train s’est stoppé une centaine de mètres plus loin. Rapidement arrivés sur place, sapeurs-pompiers et les quelque 25 gendarmes déployés sur place ont pris en charge le conducteur. Ce dernier avait pu s’extraire seul de son véhicule après la collision, sans blessures apparentes.
« Pour l’heure, il est en observation au centre hospitalier de Vire » , continu le capitaine qui note la chance de cet automobiliste de s’en sortir indemne.
La sous-préfète s’est également rendue sur place.
À l’intérieur du train, les 63 passagers, le conducteur et le contrôleur sont sains et sauf. Un voyageur a toutefois été choqué. Finalement, le train a pu repartir vers 9 h 45, après l’intervention des agents de la SNCF, venus constater l’état du train.
Si les accidents de ce type sont rares dans le Bocage virois, la gendarmerie rappelle qu’il est formellement interdit de franchir les barrières d’un passage à niveau lorsque celles-ci sont baissées et que le voyant clignote.
« Les trains arrivent à des vitesses importantes ; votre vie est en jeu. »
Le conducteur de la voiture devrait être interrogé dans les prochains jours ; au Parquet ensuite de décider des poursuites.