Evelyne Stirn règle RÉACTION. ses comptes
Dans un communiqué, Evelyne Stirn revient sur l’avant législatives.
Dans notre département 5 circonscriptions sur 6 échappent à LR/UDI, le bilan des responsables de la fédération LR est un désastre. Pourtant dans les circonscriptions 1,2,3,4 et 5 Pascal Allizard et Cédric Nouvelot avaient pavé le chemin des candidats de roses : investitures LR + UDI et absence de toute dissidence.
En revanche dans la 6e, le jeu de massacre a été scrupuleusement organisé : à la minute ou j’ai été investie le 22 juin 2016, ces responsables ont détruit ma candidature : Mi août, Pascal Allizard m’annonce qu’un candidat UDI va être investi, il vient de se mettre d’accord avec Jean- Léonce Dupont : la paix dans les 5 premières circonscriptions en échange de la 6e pour l’UDI. Début septembre, Catherine Gourney Leconte investie en juin par l’UDI est désinvestie et Hubert Picard investi à sa place. Le 7 novembre Pascal Allizard m’annonce qu’un accord a bien été signé entre lui, Cédric Nouvelot, Joel Bruneau et Jean Léonce Dupont : candidature unique dans les 5 premières circonscriptions et la 6e à l’UDI, je réponds par mail le 8 novembre, il me signifie que je dois accepter cette mise à mort politique.
Le 27 novembre, Fillon gagne la Primaire, le 28 au matin Pascal Allizard annonce sur Vfm que la candidate investie dans la 6e peut changer, il est depuis longtemps à la manoeuvre.
Le Parti LR entre en grandes turbulences, pris d’assaut par les fillonistes prêts à tout pour sauver le candidat à la Présidentielle.
Dans cette confusion Pascal Allizard convoque un bureau politique qui vote une proposition pour le national comme suit : il demande que je sois désinvestie, que Jean Yves Cousin tente sa chance mais que si celui-ci renonce, la circonscription revienne à l’UDI, pour cela il faudra organiser une primaire fictive à partir du 14/03/2017 entre Hubert Picard et Jean-Yves Cousin qui n’est plus candidat depuis le 5 mars.
Nicole Ameline me confirmera cette décision le 14 janvier au Conseil National.
Le résultat est l’élection d’Alain Tourret, ami de Pascal Allizard et qui ne correspond pas exactement au slogan d’En» Marche : nouveaux visages, nouveaux usages»
J’ai essayé pendant cette campagne d’introduire une certaine liberté de parole, une audace démocratique car il n’est pas bon que le pouvoir soit confisqué par quelquesuns. Aux citoyens de notre circonscription de poursuivre cette exigence s’ils le souhaitent, ils doivent pour cela s’exprimer plus, assister aux conseils municipaux, exiger la publication des comptes administratifs (ceux de 2016 doivent être publiés depuis le 15 juin), refaire de la politique au sens noble du terme et poursuivre le renouvellement d’une classe politique à bout de souffle et d’inspiration. Les élus locaux doivent prendre leur part dans cet effort de reconstruction.
C’est la première fois que je me présente à une élection ; j’ai mesuré l’éloignement total des Français à l’égard des politiciens professionnels et je les comprends.
S’ils savaient tout, cela serait pire et le taux d’abstention considérable reflète ce désaveu. Nous vivons un temps extraordinairement périlleux de délitement moral, nous avons de plus en plus de mal à vivre en Nation unie (…)
Nous vivons un moment pivot de notre histoire, il doit nous conduire à la renaissance de notre magnifique Nation.