Hervé Morin ne veut pas d’éparpillement
Hervé Morin le président de la région Normandie ne veut pas d’un groupe « La République En Marche » au sein de sa majorité.
Comme au niveau national, le raz de marée En marche ! n’a pas été total. « Le vote des Français du second tour » , commente
Hervé Morin, « c’est l’idée d’un léger effet de balancier pour ne pas donner une majorité trop large. » Au niveau local, le président UDI pense que « la droite et le centre droit ont mieux résisté dans les milieux populaires. » Hervé Morin qui se dit content pour « Véronique Louwagie et Jérôme Nury (Les Républicains) dans l’Orne, Sébastien Leclerc (LR) dans le Calvados ou Philippe Gosselin (LR) dans la Manche. »
« La clé, c’est une seule équipe »
A une semaine de la prochaine assemblée plénière de la Région (au Havre), l’ancien ministre de la Défense prévient en revanche. Il ne veut pas d’éparpillement. Et encore moins de scission au sein de sa majorité régionale (centre droit et droite) : « Nous avons tous été élus sur la même liste. La clé, c’est une seule équipe ». Y compris avec des élus qui soutenu des candidats En marche ? Tel le maire MoDem D’Hérouville Saint- Clair Rodolphe Thomas. Le vice- président de la Région qui a fait campagne après d’Eric Halphen, candidat malheureux sur Caen 2.
« J’en ai parlé franchement avec Rodolphe » , coupe Hervé Morin : « Il y a un seul groupe à la Région. Pas question d’en faire plusieurs. Si des élus de la Région veulent créer un groupe En Marche, ils ne seront plus membres de la majorité. »
« La génération Jupé a disparu »
Le séisme est quand même bien réel et M. Morin entend pour sa mouvance politique : refonder le discours politique. Il y a besoin de rebâtir un système politique participatif et collaboratif avec la diversité des Français. « La génération Jupé a disparu. La mienne en partie aussi. »
Hervé Morin, qui assez rapidement, devrait rencontrer Edouard Philippe le Premier ministre. « A l’assemblée je serai proche du groupe de la recomposition de la droite et du centre qui sera intelligent, mais pas dans la majorité présidentielle. Un président de Région est toujours lié à l’État. J’ai des relations amicales avec Edouard Philippe, mais j’avais aussi des bonnes relations avec Manuel Valls. »