Samedi 24 juin, tous derrière Clémence !
L’association « Petite Clémence », qui vient en aide aux parents de la jeune Clémence, atteinte d’un neuroblastome, organise une grande soirée solidaire samedi 24 juin à Coulonces. Les bénéfices seront reversés aux parents.
Coulonces.
À 5 ans et demi, Clémence est atteinte d’un neuroblastome. Afin d’apporter un soutien financier et moral à ses parents, la tante de Clémence, ainsi que ses proches, amis et voisins ont décidé de créer une association. Créée le 12 mai dernier, l’association « Petite Clémence » a déjà atteint plus d’une soixantaine d’adhésions ! Une mobilisation qui a tout autant surpris que ravie Leslie Fougeray, la tante de Clémence et présidente de l’association : « Notre facteur Didier a déposé des bulletins d’adhésions dans toutes les boîtes aux lettres de Coulonces et nous avons eu des retours de gens qui habitent Villedieu ou même Condésur-Vire ! » .
Samedi 24 juin, l’association organise un grand barbecue à l’école/salle des fêtes de Coulonces, dès 17 h, afin d’ « apporter un soutien moral aux parents de Clémence, leur montrer que des personnes sont là, physiquement, et les soutiennent » , explique Leslie Fougeray. Jérôme Blondel, des Traits verts Clinchampois, proposera des balades en calèche et de nombreuses animations seront organisées ( structures gonflables, jeux, etc.) avec des lots à gagner pour les enfants. Des paniers garnis seront également à gagner pour les plus grands. Un grand lâcher de ballons est prévu à 18 h 30.
Plus de 300 personnes sont d’ores et déjà attendues à cet événement soutenu par France Location, Carrefour Market, l’imprimerie Demortreux, Styl Coiffure, SD Comm et Histoire d’interieur. Des projets sont également à venir avec d’autres associations. « Nous sommes vraiment très reconnaissants. Les parents de Clémence ont reçu de nombreux petits mots chaleureux qui leur ont fait chaud au coeur » , souligne Leslie.
Les bénéfices de la buvette et de la restauration (sandwichs à 3 €, barquettes de frites à 2 €) seront reversés aux parents de Clémence. L’occasion de passer un bon moment tout en soutenant une belle cause !
Un soutien financier
Les parents de la jeune Clé- mence naviguent entre Caen, Paris et Coulonces pour des consultations et examens en tous genres. Et bien évidemment cela a un coup. Et non des moindres. « Nous avons décidé de créer cette association pour apporter un soutien moral et financier aux parents : nous souhaitons qu’ils aient ce dont ils ont besoin au quotidien, qu’ils s’inquiètent pas pour l’argent. Après ses chimiothérapies, Clémence connaît des périodes d’aplasie, c’est-àdire qu’elle est très fatiguée. Pendant ces périodes, elle ne peut manger que sous forme individuelle : elle ne peut pas manger de restes par exemple, ni de choses entamées, elle doit manger des portions de fromage individuelles, de l’eau en bouteille, etc. » , souligne sa tante. Un coût financier qui est donc également à prendre en considération.
Ce dont les parents de l’enfant auraient le plus besoin en ce moment : une femme (ou un homme) de ménage et une voiture. « Quand Clémence rentre de chimiothérapie, toute la maison doit être aseptisée » , explique Leslie. Les nombreux trajets en voiture commencent à se faire ressentir dans l’état du véhicule qui aurait bien besoin d’être changé…
150 cas par an en France
Tout a commencé en juin 2016 pour la jeune Clémence : des crises de fièvre régulières surviennent ainsi que des boiteries. « Au départ, on pensait à un rhume des hanches. » Mais ces épisodes récidivent. Le médecin traitant suggère d’envoyer l’enfant aux Urgences pédiatriques de Saint-Lô. Elle y passera des examens de septembre à octobre, puis le Chu de Caen prend le relais. Pendant ces trois mois, les crises se rapprochent jusqu’à en devenir hebdomadaires : « C’était tous les mois, puis toutes les trois semaines, les deux semaines et parfois toutes les semaines » , explique sa tante. Au CHU de Caen, après un test urinaire, le verdict tombe : on découvre des cellules cancéreuses, la fillette est atteinte d’un neuroblastome. « C’est un cancer infantile rare, il y a environ 150 cas par an en France. C’est une tumeur maligne qui affecte le système nerveux parasympathique » , précise Leslie. Commencent alors les traitements, dont la chimiothérapie.
Solidarité et festivités
Clémence est suivie depuis maintenant un mois à Paris, au centre Gustave-Roussy, spécialisé dans les cancers infantiles. Depuis un mois également, elle peut enfin retourner à l’école, en grande section de Maternelle, pour son plus grand plaisir !