12 jeunes Bocains à l’assaut du Festival d’Avignon !
Le Festival d’Avignon est le plus grand théâtre du monde ! 12 jeunes du Bocage vont y vivre en immersion, du 7 au 17 juillet !
Vire.
La MJC de Vire, en partenariat avec le théâtre du Préau, a proposé à 12 ados un séjour participatif pour découvrir le Festival d’Avignon de l’intérieur. « Les ados accompagnent les 2 créations du théâtre du Préau qui seront à l’affiche du festival » , explique Séverine Morin, directrice du Séjour. Il s’agit de « J’ai bien fait ? », de Pauline Sales, codirectrice du théâtre du Préau et de « Tout entière », de Guillaume Poix.
« C’est également une expérience de vie en collectivité. Les ados seront très impliqués dans l’organisation du camp en camping. Pour les courses, la cuisine, la vaisselle, etc. » explique la directrice.
Poursuivre l’aventure
Tous ont déjà vécu une aventure théâtrale, sur scène ou dans les coulisses ! Athénaïs et Ema, du lycée Robert de Mortain, ont figuré dans la distribution de la création du Festival ado : « Taisez-vous ou je tire », de Métie Navajo. « Une expérience très enrichissante. Qui nous a permis de découvrir le monde du théâtre en général et de la scène en particulier. » Laura, du lycée Marie- Curie de Vire était également figurante dans ce spectacle : « C’est cool de partir pour découvrir de nouvelles pièces. Plus tard, j’aimerais poursuivre l’aventure, en tant que professionnelle. » Camille, du lycée Saint- Jean Eudes était comédien, toujours dans « Taisez-vous ou je tire ». « Nickel, d’enchaîner à chaud sur le Festival d’Avignon ! » D’autant plus qu’il veut, lui aussi, en faire son métier. Ainsi que Ben, du lycée Marie-Curie. « Après le bac, je veux suivre des études au Conservatoire de Caen. »
Enjeu éducatif et phénomène social
« Un théâtre qui ne confie pas à la jeunesse des responsabilités essentielles est un théâtre mort » , disait Jean Vilar, créateur du Festival d’Avignon. Les jeunes participeront donc à une démarche de sensibilisation du public aux spectacles présentés lors du festival. En utilisant une forme venue tout droit du théâtre forain du Moyen Âge : la parade ! Avec des polochons, pour « J’ai bien fait ? » et des silhouettes en carton pour « Tout entière ». « Maîtriser la prise de parole, l’image que l’on envoie au public. S’ils sont intéressés par ces enjeux et qu’ils s’impliquent pleinement, en les prenant à leur compte, tant mieux ! Il y a d’ailleurs un équilibre à trouver entre la nécessité de communiquer le plus efficacement possible et la valeur éducative du projet », soutient Pascal Banning. Il poursuit : « Il faut aussi défendre l’idée que le théâtre est une communauté composée d’artistes, de salariés, de spectateurs, de jeunes que l’on forme. Tout cela crée une identité. » Voilà l’hypothèse qui sera défendue durant toute cette folle aventure !