Un stage, porteur d’espoir…
Vire.
Le Conseil et Formation Individuelle (CFI), basée 8, rue du Cotin a proposé un stage spécialement réservé aux personnes en situation de handicap, du 29 mars au 15 juin. Onze stagiaires y ont participé.
Lettres de motivation, CV, stages en entreprise étaient au programme dans tous domaines confondus.
« Mais également réapprendre à parler, retrouver la confiance en soi » , souligne l’animatrice référente des actions de formation en lien avec le handicap Perspectiv’Hanploi, Virginie Moreau. Problèmes de genou, de dos, de vue, la plupart de ces stagiaires ont été licenciés pour inaptitude. « Et retrouver un emploi avec un handicap n’est pas une chose facile » , ajoute l’animatrice. « C’est la galère ! » , s’exclame l’ensemble du groupe.
Une immersion en entreprise
Grâce à ces actions Agefiph, une reconversion professionnelle, souvent nécessaire, est alors envisagée.
Deux jours par semaine, Virginie Moreau suggère la définition de deux projets professionnels avant la phase de validation grâce à une immersion en entreprise et une préparation aux entretiens d’embauche.
Ce qui représente un total de 210 heures sur 12 semaines dont 105 heures en entreprise.
Le bout du tunnel
Pour Séverine, stagiaire de ce dispositif, son stage de deux semaines lui a permis de décrocher un contrat à mi-temps : « Après une discussion sur ma situation avec le patron de la station Elan, il a accepté de me prendre en stage. C’est un patron avec une ouverture d’esprit sur le handicap. »
Pour Dominique, en revanche, ce n’est pas la même histoire : « Après un licenciement pour inaptitude, je recherche un emploi adapté, c’est la galère. J’accepte cette formation qui m’apporte du courage et de la motivation. J’effectue mon stage en Esat à Saint-Manvieu- Bocage. Malgré mon très bon rapport de stage, pas d’embauche. Je me lance sur une autre piste pour un poste d’AVS. Je croise les doigts. »
« Cinq stagiaires sur onze ont retrouvé du travail, ce qui montre aussi une reprise d’activité sur le secteur et une ouverture d’esprit des employeurs par rapport au handicap » , souligne la formatrice.