La Voix - Le Bocage

Un magnifique récital devant une belle assistance !

L’organiste Arvid Gast a donné un concert exceptionn­el dimanche 16 juiller, en l’église NotreDame, devant un parterre fourni de mélomanes avertis.

- Festival « Les quatre saisons des grandes orgues de l’église Notre-Dame de Vire », le dimanche 23 septembre. Récital d’orgue de Frédéric Desenclos, professeur du conservato­ire d’Orléans, titulaire des grandes orgues de la chapelle royale de Versailles.

Vire.

Né en 1962, à Brême, une ville du nord-ouest de l’Allemagne, Arvid Gast est professeur à la Musikhosch­ule de Lubeck et titulaire des grandes orgues de Saint-Jacobi de Lubeck.

« C’est en Allemagne l’un des deux ou trois plus grands organistes de sa génération. Non seulement en tant qu’interprète mais aussi en tant que pédagogue. Une sommité du monde de l’orgue » , estime Erwan Le Prado, professeur d’orgue au conservato­ire de musique de Vire. « On s’est rencontré, il y a un an et demi, en siégeant dans un jury de concours internatio­nal en Allemagne. Chacun des membres du jury a interprété une courte pièce du répertoire. Il a réalisé une magnifique performanc­e ! »

L’orgue à 3 visages

« L’orgue de Notre-Dame a deux visages : un répertoire allemand et un répertoire français » , explique Erwan Le Prado. Arvid Gast a choisi d’interpréte­r des oeuvres de compositeu­rs allemands. Un programme exaltant, avec, en premier lieu, la sonate en trio en sol majeur BWV 530 de JeanSébast­ien Bach (1685-1750), la référence en matière de virtuosité organistiq­ue. À l’affiche également le compositeu­r allemand Dietrich Buxtehude (1637-1707), qui a eu comme élève… Jean-Sébastien Bach ! Où encore Georg Muffat (1653-1704), qui avec sa « Toccata septima » offre une démonstrat­ion éclatante du talent de l’interprète. « L’oeuvre se conclut par un tour de force : une double fugue à l’architectu­re incroyable ! » s’enthousias­me Erwan Le Prado.

Arvid Gast effectue également une incursion au sein de la musique contempora­ine. Il interprète une oeuvre du com- positeur, professeur et chef d’orchestre japonais Akira Nishimura. « C’est un troisième visage de l’orgue, celui de la création contempora­ine ! » intervient Erwan Le Prado. Le prélude « Vision in flames » a été créé en 1996. « Il fait entendre des sonorités incroyable­s. Assez violentes. C’est une évocation du feu ! Une vision vertigineu­se de la flamme ! »

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L’organiste Arvid Gast lors du concert donné en l’église NotreDame de Vire, dimanche dernier.

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