À cheval, un idéal…
Il s’appelait Stewball, c’était un cheval blanc, il était mon idole et moi j’avais 10 ans, chantait Hugues Auffray. Ceux du Centre équestre s’appellent autrement mais ils sont aussi les idoles de cette bande de copines.
Emeline, les deux Léa, Juliette, Coraline et Cécilia, âgées de 12 à 18 ans, sont des élèves du centre équestre virois parmi les 180 adhérents que compte le poney-Club, basé à Saint-Martin-de-Tallevende et dirigé depuis huit ans par Franck et Barbara Declercq.
Le centre accueille les enfants à partir de 3 ans pour le babyponey jusqu’aux adultes. Pan- sage, douche, câlins et friandises font partis de l’apprentissage : « Les jeunes s’occupent des poneys et chevaux comme si c’était les leurs » , explique Barbara Declercq, monitrice diplômée d’État. « Le cheval, c’est mon dada » Pour commencer l’équitation, nul besoin d’équipements spécifiques : « Un enfant peut débuter sans rien, sauf un pantalon confortable. Et de l’amour pour les chevaux ! » explique Barbara.. « Avant de , monter, les élèves passent beaucoup de temps autour du poney. Avant et après… » , ajoute-t-elle.
Certaines des adolescentes ont commencé très jeunes, « dès notre installation et n’ont rien lâché » , souligne la
monitrice. « Il y en a même qui passent toutes leurs vacances à nos côtés. » « Après mes cours, c’est un vrai moment de relaxation. Cela m’aide à évacuer le stress. Une très bonne ambiance règne entre moniteurs et élèves. Je baigne dedans depuis que je suis gosse, c’est ma drogue » , sourit Léa, qui monte Thunder. Quant à Emeline, qui monte Very Nice, elle fait du poney depuis qu’elle a trois ans : « Plus on commence tôt et plus on obtient de confiance en soi. Sur le poney, c’est comme si je rêvais, ça me relaxe. »
Un métier difficile
À l’instar de Léa, qui monte Ury, certaines jeunes filles ont décidé de faire de l’équitation leur métier : « Je souhaite travailler avec les chevaux plus tard. » Tout comme Cécilia, dont la passion est née à la suite
d’un stage en CE1 : « Je veux même en faire mon métier en devenant monitrice car l’équitation m’apporte beaucoup de plaisir, je suis heureuse de partager du temps avec Kiki Du Jardin, mon poney préféré. Malgré les chutes, on les aime et on ne s’en lasse pas. Toujours de mauvais cavaliers, jamais de mauvais chevaux. »
Si Juliette, 18 ans, avait songé à se lancer professionnellement dans l’équitation, elle a finalement changé d’avis : « C’est un métier très physique et éprouvant. Et après réflexion, je me dirige pour devenir traductrice. Le langage des chevaux, je le connais déjà. »
Le centre équestre fait aussi passer des Galops du 1er au 7e, une ouverture officielle vers la compétition. C’est le cas pour la jeune Romane qui, du haut de ses 9 ans, participera pour la première fois au Championnat de France de la Motte Beuvron en Sologne le 23 juillet prochain avec le poney Aramis.
En selle pour le Championnat de France