Arnaud, 30 ans de passion
Vendredi 14 juillet une quarantaine d’équipe en duo s’affrontaient sur le terrain de boules jurquois. Parmis ces équipes, les coéquipiers passionnés Arnaud et Lulu. Pilier du club, Arnaud revient sur cette passion sportive.
Jurques.
Au premier abord, Arnaud Bernard confie que pour lui « la pétanque n’est qu’un loisir » . Mais si l’on creuse ne serait ce qu’un petit peu, on découvre qu’il s’agit d’un fervent passionné. Aujourd’hui à 36 ans, cela fait 30 qu’il possède une carte de licencié.
« J’ai commencé à jouer vers mes quatre ou cinq ans » , confie-t-il, nostalgique. Une passion transmise par son père que Arnaud a ensuite communiqué à ses proches. « Ma femme parti- cipe au tournois de cet après midi. Elle est aussi adhérente au club de Jurques. »
Un match contre les pros de France
Avec son fidèle coéquipier Lulu, ils élaborent des stratégies au fil des parties. « On se concerte de temps en temps pour savoir si on tire ou si l’on pointe. Nous n’avons pas de techniques spécifiques en dehors de ça. » Un bon entraînement est sans doute la clef de la réussite pour ce passionné. « Je m’entraîne chez moi à Bonnemaison et au club chaque semaine ».
En 2016, Arnaud et Lulu sont allés jusqu’en quart de finale pendant le grand prix de Caen. « J’ai rencontré les joueurs de l’équipe de France Philippe Quintais et Phillipe Suchaux. J’en garde un très bon souvenir. » Malgré une défaite écrasante 1 à 11, Arnaud reste bon joueur et admet qu’il a joué contre une équipe très sympathique. Le bouliste continue de suivre son équipe de France à la télévision pendant les tournois sportifs majeurs.
Ce passionné invétéré ne se contente pas des compétitions locales. « Quand je pars en vacances, j’aime bien participer à quelques tournois. » En 2008, il ira même jusqu’à Clermont-Ferrand pour participer au championnat de France en triplette en salle.
Ce qui importe pour Arnaud c’est de pratiquer son sport « dans une bonne ambiance, comme c’est le cas à Jurques. »
Le bouliste part s’entraîner avec son coéquipier pendant que sa belle-soeur, joueuse occasionnelle, confie que « oui c’est un passionné – elle ajoute en riant – un archarné même ! »