Fusillé par les SS, ses camarades lui rendent hommage
Lundi 10 juillet, deux Sourdevalais ont tenu à rendre hommage à un de leurs camarades fusillé lors de la Seconde guerre mondiale.
Michel Laizé et Pierre Champagnac ont déposé une fleur sur la plaque souvenir de Jules Delaunay, fusillé par les SS le 9 juillet 1944, à quelques jours de la libération de Sourdeval. Jules Delaunay était boulanger rue de Verdun.
Pour ces deux hommes, qui étaient alors âgés de 14 ans : « La boulangerie de Jules Delaunay était fermée en ce 9 juillet mais il venait d’apprendre que les enfants de Cherbourg qui étaient réfugiés au château Labiche n’avaient rien à manger alors il a décidé de se rendre à sa boulangerie pour faire du pain. Arrivé sur place, il a appris que les SS recherchaient des résistants suite à des dénonciations. Bien qu’ayant précisé qu’il ouvrait son fournil pour le ravitaillement civil, Jules Delaunay a été abattu par un SS. »
Pourtant très jeunes à cette époque, les dernières paroles de Jules Delaunay résonnent encore dans la tête des Sourdevalais : « J’ai mon compte, pas d’importance, je meurs face à l’ennemi » .
« Malgré l’interdiction des autorités allemandes, une impressionnante sépulture a été célébrée en présence de très nombreux Sourdevalais », ont précisé les deux camarades de Jules Delaunay qui lui rendaient hommage en ce triste anniversaire.