Bienvenue à la ferme !
Truttemer-le-Grand.
Une sortie a été proposée le samedi 22 juillet dans le cadre de l’exposition « Retour sur terre » , actuellement présente au musée de Vire.
Une vingtaine de visiteurs est partie à la rencontre des acteurs de l’agriculture d’aujourd’hui sur l’exploitation Le Costil. Cette exploitation a été reprise par JeanBaptiste Faudet (en exploitation agricole à responsabilité limitée avec sa mère, Marie-Noëlle Faudet) en 2014, après le départ en retraite de Jacques Faudet. Tous ensemble, les visiteurs accompagnés des exploitants sont allés chercher les 67 vaches de races normandes, Prim’Holstein et trois vaches de Jersey possédant un lait très riche, pour les amener en salle de traite.
À l’heure de la traite
Une partie des vaches est rangée devant leurs griffes. « On toilette les vaches avec un savon désinfectant et on tire le premier le premier jet pour détecter la mammite » , explique Jean-Baptiste Faudet, diplômé d’un BTS Analyse et Conduite de Systèmes d’Exploitation (ACSE). « Puis on essuie les pis et on branche le faisceau trayeur. La traite d’une vache se fait généralement en 5/6 minutes, en fonction des vaches. Le décrochage se fait automatiquement. On applique du désinfectant après la traite » , ajoute-t-il. Les vaches repartent ensuite déguster une portion de maïs ensilé et rejoignent à leur convenance la pâture. La traite se réalise deux fois par jour, le matin à 7 h et le soir à 18 h. Le laitier passe tous les deux jours pour le ramassage de 2 500 litres de lait.
Un métier passion
« C’est plus une passion qu’un métier » , souligne Jacques, le retraité. Heureusement compte tenu des heures de travail… ! « 35 heures en deux jours » , sourit Jean-Baptiste, la 5e génération de la famille Faudet.
Palier à la crise
Concernant les projets sur l’exploitation, Jean-Baptiste souhaite « conforter et donner de la performance à l’exploitation, travailler sur les génétiques. Le gros problème, c’est l’absence de visibilité sur le prix du lait. Et la crise n’est pas terminée. Toujours trop d’interrogations. Si le cours du lait était plus stable, nous pourrions faire des projets sur le long terme. »
Et pour remédier à la crise, l’exploitation s’est diversifiée au travers d’une installation d’un poulailler avec le Label Rouge et d’un élevage de pintades dans les années 2000. L’exploitation se compose aussi de vaches allaitantes de race Charolaise. La visite s’est terminée par le pot de l’amitié et la dégustation de délicieux cakes salés.