Un documentaire retrace l’histoire du quartier
Images de la déconstruction, témoignages, photos d’archives… La Confédération syndicale des familles et la Maison de l’image Basse Normandie viennent de publier sur Internet un documentaire sur le quartier du Mesnil.
Condé- sur- Noireau.
Pas un bruit à part le chant des oiseaux. Voilà comment débute le documentaire Mon domaine, mon Mesnil. Une vidéo d’une quinzaine de minutes qui retrace l’histoire du quartier.
Cette production est à l’initiative de La Confédération syndicale des familles, la Maison de l’image Basse Normandie et de stagiaires du groupe Réussir.
« Le quartier est en pleine mutation depuis quelques mois avec les démolitions de bâtiments construits au début des années 70. Nous voulions garder une trace », présente Françoise Leprince, la présidente de la CSF.
L’association a pu compter sur l’aide de Thomas Senk de la Maison de l’image Basse Normandie. « Nous avons répondu à un appel à projets de la Drac (direction régionale des affaires culturelles) qui avait comme intitulé « Territoires ruraux, territoire de culture ». Nous avons donc décidé de monter ce projet artistique. »
Une dizaine de témoignages
Dans cette vidéo on trouve une dizaine de témoignages d’anciens et d’actuels habitants comme Yannick Chauvel, président du club de BMX.
« Il a habité ici avec ses parents. Il y a aussi le récit du facteur, un ancien laitier ou encore une institutrice de l’école qui a fermée. Tous ont de belles anecdotes à raconter », dévoile Françoise Leprince.
« Il était important de capter cette parole sur ces modes de vie », développe Thomas Senk.
La CSF et la Maison de l’image ont fait un gros travail de recherches car il existe très peu de photos d’archives du quartier.
« Philippe Cyprien, archiviste à la médiathèque a trouvé des articles de journaux par exemple mais aussi le discours du maire de l’époque Maurice Piard. »
Le documentaire présente également des vidéos de la déconstruction de certains bâtiments comme le 42. « Dans les années 70, il y avait un regain d’activité économique. Le quartier était très moderne à l’époque. »
« Impliquer les habitants »
Mon domaine, mon Mesnil publié sur le site Internet de la Maison de l’image, les acteurs veulent désormais aller plus loin.
« Nous allons valoriser le documentaire. Nous pensons installer des bornes dans le quartier avec des QR code. En flashant avec votre portable, on pourra avoir des photos d’archives, des textes etc. », annonce Thomas Senk qui compte s’appuyer sur les nouvelles technologies.
« Nous voulons amener les gens dans le quartier et le faire vivre en impliquant les habitants », conclut Thomas Senk.