La Voix - Le Bocage

Au Lycée Marie Curie, on est ORIENTATIO­N. prêt pour Parcoursup

C’est la nouvelle plateforme, qui permettra aux terminales d’inscrire leurs voeux d’orientatio­n pour la suite de leurs études. Si elle n’est accessible que depuis le 15 janvier, au lycée Marie Curie on prépare depuis plusieurs semaines son arrivée.

- Paul Le Meur

On imagine que les lycéens étaient nombreux à se connecter lundi 15 janvier pour voir à quoi ressemblai­t le site qui leur permettra d’inscrire leurs voeux d’orientatio­n, et ce dès le 22 janvier. Mais au lycée Marie Curie, on n’a pas entendu le dernier moment pour s’y préparer. « On a reçu beaucoup d’informatio­ns au cours du premier trimestre, transmises aux professeur­s principaux qui les ont relayés aux élèves. De plus, pour la première fois cette année, les élèves ont inscrit les voeux qu’ils envisageai­ent sur une fiche, étudiée lors du conseil de classe. Un moyen pour les professeur­s de mieux accompagne­r les élèves, et en cas d’incohérenc­e de nous permettre de retravaill­er leur orientatio­n » , explique Loïc Leborgne, proviseur de l’établissem­ent. D’ailleurs, un onglet renvoyant au site est déjà déployé sur le site internet du lycée.

La fin du tirage au sort

Si le site était seulement disponible une semaine avant la formulatio­n des voeux d’orientatio­n, l’équipe pédagogiqu­e a été régulièrem­ent mise au courant de son avancée, et a même pu y accéder en tant qu’établissem­ent d’accueil pour y renseigner leurs formations. « Vu que nous proposons un BTS optique, une classe préparatoi­re au concours de santé et un BTS SP3S, nous avons pu accéder à la plateforme afin d’entrer les coordonnée­s et les informatio­ns concernant le diplôme visé par la formation. » Des informatio­ns qui seront consultabl­es par tous les lycéens qui se connectero­nt à Parcoursup, et se renseigner­ont sur les formations proposées par le lycée Virois. Ces dernières contiennen­t d’ailleurs des attendus, une nouveauté que ne contenait pas APB.

Mais si Parcoursup apparaît, c’est bien pour remédier au problème de son prédécesse­ur APB. L’ancien site d’orientatio­n avait défrayé la chronique après les nombreux soucis d’orientatio­n, et notamment les tirages au sort pour certaines formations très convoitées. Ces derniers n’existent plus avec Parcoursup, qui intègre un système de classement des candidats. Autrefois non-sélectives, les formations universita­ires vont pouvoir désormais classer les candidats en fonction de leur profil et des compétence­s étendues, permettant ainsi de départager les candidats lorsque le nombre de candidatur­e dépasse le nombre de places disponible­s.

Pas de stress

Pour Loïc Leborgne, la fin de ce tirage au sort est un vrai soulagemen­t pour les élèves de terminale. « Cela leur permet de se concentrer sur l’obtention du baccalauré­at. » Et afin qu’ils ne soient pas obnubilés par leurs orientatio­ns, ils peuvent compter sur le soutien des PsyEN (psychologu­es de l’Éducation Nationale), qui remplace les conseillèr­es d’orientatio­n et permette aux élèves d’obtenir les renseignem­ents dont ils ont besoin pour préparer leur avenir.

Du côté des lycéens, on n’est pas stressé. Marie-Amélie et Élise sont en terminale ST2S, et elles s’apprêtent à faire leurs voeux, mais sans trop de stress. « Je veux faire un BTS, donc Parcoursup ne change pas grand- chose, il faut toujours que j’envoie un dossier. » Même son de cloche pour Marie-Amélie qui se présente au concours d’école d’infirmière, formation qui n’est pas accessible via Parcoursup : « Je me suis tout de même inscrite à des classes préparatoi­res de concours, si jamais je rate. »

Adrien lui est en Terminale S, et en tant que lycéen intéressé par une formation à la faculté, il devrait être rassuré par la mise en place de cette nouvelle plateforme. Mais Adrien n’est pas du genre à stresser, et il prend l’échéance avec philosophi­e. Peut-être les premiers effets de Parcoursup ?

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