Une mobilisation trop faible…
Vire. Samedi 13 janvier, le Collectif Touche pas à mon Hosto a réuni seulement une cinquantaine de personnes à la Porte-Horloge, venues pour manifester leur hostilité à la menace de fermeture de l’Unité de Surveillance Médicale Continue (USMC). « Mardi 9 janvier, le service n’était pas encore fermé mais pour combien de temps ? » , s’interroge Rosine Leverrier, membre du Collectif. « Cette suite logique de l’Agence régionale de santé ne correspond pas à nos attentes et encore moins aux
besoins de la population » , déplore-t-elle. La crainte du Collectif est que l’hôpital de Vire devienne comme celui d’Aunay-sur-Odon, un centre de premiers soins sans Urgences. « Trop peu de Virois se mobilise aujourd’hui. Il nous reste encore beaucoup
de travail avec la grande difficulté de gagner. Mais on se doit de bousculer les élus et de faire participer la population. Notre souhait est de réussir à conserver notre hôpital » , déplorent des membres du Collectif. Pour Didier Duchemin, maire
délégué du Tourneur, « la ville de Vire reconnaît une perte importante de ses habitants. S’il y a une absence d’hôpital ou moins de services, c’est un argument suffisant pour faire fuir les futurs virois. On se préoccupe davantage de la rentabilité que de la santé des patients. L’offre de soins me semble très inquiétante dans un proche avenir. » Marie-Line, salariée du Centre Hospitalier craint, quant à elle, « qu’un jour l’hôpital ne présente plus une offre de soins pour la population. »