«Victime de son succès», le centre de loisirs prépare son déménagement
Lors du conseil municipal du 11 avril, la situation du centre de loisirs, dont l’offre ne peut suivre la demande cette année, a été évoquée, avec un déménagement en 2025.
L e dernier conseil municipal des Monts d’Aunay, jeudi 11 avril, n’a pas seulement été l’occasion d’aborder l’évolution des taxes et tarifs communaux, ou les changements de la zone bleue (lire notre édition du 18 avril). Un point a également été fait concernant la dernière commission des affaires scolaires, laquelle avait notamment traité du centre de loisirs d’Aunay-sur-Odon. Actuellement placé dans l’école maternelle, il est «victime de son succès, avec 8 ou 9 enfants en liste d’attente, qu’il est impossible de prendre les mercredis », constate la maire, Christine Salmon.
Un « problème nouveau », apparu cette année, après que les centres de Villers-Bocage et Noyers-Bocage en aient fait l’expérience l’an passé, et qui met en lumière le manque de places et d’encadrement dont souffre le centre aunais actuellement. « La CAF peut procéder à des contrôles, et on a déjà des remarques sur le manque de places. »
Dans l’école élémentaire en 2025
Pré-Bocage Intercom a été contactée, afin que celle-ci alloue le budget nécessaire (20 000 €) à l’ouverture de plus de locaux, avec l’accord de l’équipe enseignante. « J’aimerais que ce soit fait le plus vite possible, on espère avant l’été », ajoute la maire.
Mais une solution à plus long terme se profile : le transfert total du centre de loisirs de la maternelle à l’école élémentaire d’Aunay. Cela permettrait d’avoir accès à plus d’espace, et donc de places pour les enfants. Cependant, ce transfert ne pourra pas avoir lieu avant 2025, car une subvention de la CAF est nécessaire, et que celle-ci ne peut être demandée que d’une année sur l’autre. Le changement devrait donc opérer en début d’année prochaine, probablement «après les vacances de février ». En attendant, le centre de loisirs restera à l’école maternelle, avec un peu plus d’espace — en profitant normalement, par exemple, de la mise à disposition de la bibliothèque de l’école — mais sans augmenter son nombre de places d’accueil.