La Voix - Le Bocage

Bruno Beauquesne, passionné de pêche à la mouche

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Un pêcheur soucieux de l’environnem­ent, voilà comment l’on pourrait qualifier Bruno Beauquesne, surnommé « canard » dans le monde de la pêche.

Il fabrique lui-même ses propres mouches. Il en a plus de 3500 alignées dans des boîtes de toutes les tailles, de toutes les couleurs, dont certaines sont pailletées. Il possède également plus de 260 leurres.

Nous avons rencontré un amoureux de la nature qui a attrapé le virus de la pêche, celui qui respecte autant que possible le poisson, lequel est la plupart du temps remis à l’eau.

D’où vous vient cette passion de la pêche en rivière ?

J’ai toujours été attiré par la nature et la vie sauvage. Une amie m’a offert ma première carte quand j’étais collégien. Ce sport permet de s’évader et de penser à autre chose. J’aime la satisfacti­on de réussir de beaux lancers. Il existe quatre principes de bases dans le lancer : le mouvement, l’accélérati­on, l’angle et le temps.

Racontez-nous votre technique de pêche à la mouche.

C’est une pêche d’observatio­n, car il faut proposer aux poissons l’appât qui est à la surface. Il faut poser la mouche sur la bonne veine d’eau. Le fil mesure plus de 20 mètres. L’idée, c’est de poser la mouche le plus délicateme­nt possible à l’endroit idéal pour que la truite pense que c’est un insecte.

Quelle vision avez-vous de la pêche de nos jours ?

Le poisson est plus rare. La pollution est présente avec tous les plastiques que je peux voir. J’en ramasse autant que possible. Quand je peux relâcher une truite sauvage, je la relâche en espérant qu’elle grossisse et que quelqu’un ait un jour le plaisir de la reprendre. C’est une culture raisonnée de la pêche si on veut que nos génération­s futures aient le même plaisir.

Quel est votre coin préféré ?

Sans hésiter « La Vire ». J’en connais chaque recoin.

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