La politique joyeuse par définition

«La politique, c’est pas la joie… » Par les temps qui courent, c’est plutôt l’inverse qui est de rigueur !

Pas étonnant qu’avec un tel titre “la politique et la joie” pour sa conférence, Mathieu Berthaume ait fait le “buzz” comme on dit, et bien rempli la salle de l’Agora où l’Université populaire du Mantois avait convié ses participants, vendredi dernier.

D’entrée de jeu, le prof de philo qu’il est a d’ailleurs pointé la contradiction. Et pourtant si on s’en tient aux définitions, la politique est bel et bien « une activité qui construit le lien social et agit pour le bien commun » et «la joie s’éprouve quand on sort de ses petites limites égoïstes qui nous isolent pour “comprendre” l’autre ». Aristote en rajoute même une couche en disant que l’homme est d’abord un “animal politique” (sans quoi, il n’est plus vraiment un homme).

Alors pourquoi se sent-on si loin de cela ? Cela fut tout l’objet d’un débat “intense” après une conférence très riche où a été dénoncée la récupération “politicienne” de nos politiques au service de leurs ambitions et de la finance.

Que faire ? L’intervenant n’a pas évité la question : pour lui – et d’autres dans la salle – à chacun d’être politique dans sa vie de tous les jours. Cela suffit-il ? On en a discuté avec passion durant la seconde heure qui, c’est la règle des Universités Populaires, suit la conférence.

• Prochain rendez-vous de l’Universtié Populaire du Mantois, ce jeudi 3 décembre avec un aspect de “l’histoire des idées féministes, le cycle de Séverine Auffret qui traitera des féministes noires Au Collectif 12, à 19 h 30.