“Zoufris Maracas” a mis le feu
Les “Zoufris Maracas” étaient sur la scène de la salle municipale, le vendredi 27 novembre. Avec leur naturel festif, tout droit venu du sud, ils ont fait monter la température, pour le plus grand plaisir du public, fervent chanteur et danseur.
Si la musique du groupe tient bien la route et se danse spontanément, le sérieux des musiciens est à revoir.
Un spectacle permanent
Quand ce n’est pas le trompettiste qui quitte la scène alors qu’il doit jouer, c’est le chanteur qui passe deux morceaux à discuter avec le public, à rire à en oublier les paroles… Le public ne trouve rien à y redire. Il semble même adhérer totalement.
Les “Zoufris Maracas”, c’est aussi des textes poétiques, politiques, corrosifs et drôles, portés par des rythmes métissés, joyeux, qui chaloupent entre chansons françaises, rumba, zouk, swing manouche et rythmes africains. Un son qui leur est propre, un hymne joyeux à la vie et à la liberté.
Ainsi lorsque Vincent (dit Vinn’s - Sanchez), le chanteur, entonne le premier couplet de J’aime pas travailler, c’est la salle entière qui l’accompagne.
Un titre jouissif, qui fait l’apologie de la “glande” et permet également de rappeler (mais surtout d’apprendre), avec humour, qu’à l’origine (en ancien Français), le mot “travail” renvoie à “tourment”, “souffrance”, et même au latin “tripálium”, ni plus ni moins qu’un instrument de torture ! Toujours avec humour, Vinn’s ira même jusqu’à féliciter les chômeurs qui, pour une fois, ont pris « un certain plaisir à se désigner », lance Sacha (23 ans), en recherche d’emploi.