L’avenir du CCAS inquiète les auxiliaires de vie
Les auxiliaires de vie du CCAS sont inquiètes. Le nombre de bénéficiaires ne cesse de baisser, ce qui réduit leur activité et par conséquent les fiches de paye. Via une pétition, elles réclament des garanties aux élus.
L’inquiétude ne cesse de grandir chez les auxiliaires de vie du centre communal d’action social (CCAS). La semaine dernière, 17 employées ont lancé une pétition dans laquelle elles demandent au maire des éclaircissements sur plusieurs points : l’avenir du pôle maintien à domicile du CCAS, le nombre de bénéficiaires et le respect des agents par la hiérarchie.
Salaire de 459 euros
Elles sont 27 auxiliaires de vie à travailler au pôle maintien à domicile du CCAS. Leur métier consiste à apporter un peu de compagnie aux personnes âgées mais aussi de les soulager dans leurs tâches du quotidien. Problème, depuis quelques mois, le nombre de bénéficiaires ne cesse de chuter. Conséquence, certaines auxiliaires de vie ne sont employées que quelques heures par semaine. « Mon dernier salaire a été de 459 euros contre 1 200 habituellement. Et l’après-midi, je ne peux pas chercher un travail en complément car j’ai peur de rater un appel du CCAS qui me proposerait des heures », explique l’une d’entre elles.
Transfert progressif
Soutenues par la CGT, elles remettent également en cause le management au sein des équipes qui serait responsable d’un mauvais climat dans le service. Certains parlent même de déprime. Selon le délégué syndicale Patrick Vetillard, la mairie, par soucis d’économie, chercherait à transférer progressivement cette activité à des structures comme l’Association Locale de Développement Sanitaire du canton de Meulan (ALDS). « Il y a encore six mois, on comptait 163 bénéficiaires. Il n’y en a plus que 145 aujourd’hui. Il n’est pas normal que ce nombre soit en baisse », explique l’élu du personnel.
Contacté par Le Courrier, le maire François Garay n’a pu répondre à nos questions.