Un bol d’air dans les jardins
Du 28 mai au 12 juin, une centaine de rendez-vous est proposée dans le cadre de la 5e édition de Paroles de Jardiniers. L’occasion de découvrir d’extraordinaires jardins.
Au programme de la 5e édition de Paroles de Jardiniers 2016 organisée par Yvelines Tourisme, en collaboration avec le Conseil départemental des Yvelines, une invitation au voyage avec des rencontres insolites de jardiniers globe-trotters, avec des souvenirs rapportés de voyages lointains et parfois de nouvelles espèces… Du 28 mai au 12 juin, plus d’une centaine de rendez-vous sont proposés à travers tout le département des Yvelines.
Les 4 et 5 juin, les amateurs ont eu la chance de pouvoir visiter le jardin de 5 000 m2 de M. et Mme Gronoff, à Lavacourt. Voilà 25 ans que ce petit domaine a été créé sur une grande prairie complètement transformée par des remblais et des enrochements, et le creusement d’un bassin à nymphéas. Dès le départ, les propriétaires ont voulu y projeter leurs fantasmes de voyageurs en y acclimatant des espèces exotiques, palmiers, yucca, érables du Japon, fougères arborescentes… Pas un jardin oriental, mais plutôt un jardin planétaire.
Madame Gronoff décline sa philosophie :
« Quelque part, on a voulu rendre hommage à Gilles Clément dont on ne rate pas un seul ouvrage et qui est venu restaurer tout près de chez nous le potager du château de La RocheGuyon. »
On ne se prend pas au sérieux non plus, et toute occasion est bonne pour quelque clin d’oeil tel cet alligator avec sa colonne vertébrale de rochers.
Mais le clou de cette visite, c’est sans doute cette cabane finlandaise perchée au-dessus de l’étang comme un reposoir ou un ermitage propice à la méditation. Cette « kota a été importée directement de Finlande
»
et montée traditionnellement sur place par le fabricant. Une cabane tout en bois, avec au centre un grand foyer en acier et son séchoir à poisson incongru en nos contrées, et tout autour ses banquettes recouvertes de peaux de rennes. Dépaysement assuré. Chaque ouverture y est comme une fenêtre sur le monde que l’on devine à travers les bambous géants et la ramure finement ciselée d’un énorme cyprès chauve qui semble protéger les carpes koïs de l’étang de sa longue chevelure.