En juillet, le passage à niveau dangereux aura disparu
Les travaux liés à la suppression du passage à niveau, estimés à 14 millions d’euros, ont débuté dans le quartier de la gare. SNCF Réseau n’a pas modifié son calendrier. Il faudra attendre un an pour que la nouvelle liaison routière sous voie soit opérati
Il ne sera bientôt plus qu’un mirage. Près de cinq ans après la mort tragique du petit Maxime (10 ans), le 9 septembre 2011, les travaux de suppression du passage à niveau n° 16 ont débuté dans le quartier de la gare. Le projet - financé par la Région (50 %), l’État et SNCF Réseau (25 % chacun) - coûtera 14 millions d’euros.
Alors que les banderoles d’opposition au projet d’extension du Port autonome fleurissent aux portails et aux fenêtres non loin de là, les ouvriers s’activent depuis plusieurs semaines de part et d’autre des quais pour créer la liaison souterraine qui permettra de conserver une circulation piétonne entre le boulevard Pasteur et l’avenue du président Wilson. La mise en service de cette rampe interviendra dans le courant du mois de juillet et sera immédiatement suivie de la fermeture du passage à niveau à la circulation.
Inquiétude chez les commerçants du quartier de la gare
Il faudra attendre un an minimum, selon les projections du maître d’oeuvre, pour que le franchissement sous voie accessible aux automobilistes dans le prolongement de l’avenue Lafarge depuis la RD 146 soit opérationnel.
Les commerçants du quartier de la gare, qui avaient lancé une pétition fin novembre 2015 pour infléchir le calendrier de SNCF Réseau (notre édition du 2 décembre dernier), n’ont donc pas été entendus malgré l’appui de la municipalité.
« L’information nous a été confirmée par le maire par courrier en mars,
souffle, fataliste, Ezzoubir Bouchtat, le gérant de la boulangerie L’Épi d’or, qui avait pris la tête de la contestation.
Notre activité est en péril. Nous pensons perdre entre 25 et 30 % sur notre chiffre d’affaire. »