Deux bébés hyènes sont nés au parc zoologique
Dans le zoo de Thoiry, la femelle hyène tachetée Shenzi a donné naissance en octobre à deux bébés. Les jeunes carnivores peuvent être observés à travers la paroi vitrée d’un tunnel qui traverse leur enclos.
Ils ne mangent pas encore de viande, mais sont très actifs et énergiques ! Nés à la mi-octobre au domaine de Thoiry, deux bébés hyènes tachetés se blottissent contre leur mère, grimpent sur son dos, et se déplacent rapidement. « Les hyènes, des carnivores, naissent les yeux ouverts et les dents déjà formées. Ces animaux sont alors déjà capables de se battre et d’éliminer un de leur jumeau », explique Christophe Grossiord, responsable de collection au parc. Trois naissances déclarées
Les deux jeunes hyènes émerveillent les visiteurs, qui les observent par la vitre d’un long tunnel traversant leur enclos. Certains reviennent même au parc pour les revoir, comme Marion, une habitante de Conflans-Sainte-Honorine : « Mon fils Timothée m’a demandé à revoir les petits que nous avions déjà observés. On dit communément que les
hyènes sont des animaux méchants, mais à les voir comme ceux-là avec leur maman, on a envie de les caresser ! »
La mère des bébés hyènes, Shenzi, avait mis bas trois petits, mais l’un d’eux est rapidement décédé. Les deux femelles de l’enclos viennent d’Allemagne, elles côtoient le mâle espagnol qui évolue dans le même espace et qui est donc le père des bébés. « Il ne s’approche pas de ses petits pour l’instant. Les femelles hyènes sont dominantes et sont donc les chefs, dans la nature ! », précise Christophe Grossiord.
Shenzi a mis au monde les bébés au pied d’un arbre. Puis, elle est venue s’installer dans un coin de l’enclos, entre un amas pierreux et la paroi du tunnel d’observation. « Elle s’est placée d’elle-même à la vue de tout le monde, nous ne l’avons pas forcée à venir en cet endroit. Nous avons simplement emmené de la paille où elle a décidé de s’installer avec ses petits »,
raconte le chargé de collection. Pour l’instant, les deux bébés n’ont pas de prénoms et on ignore s’il s’agit de mâles ou de femelles. Leur identification de genre ne se fera que plus tard, par des tests ADN. « Une fois identifiés, ils auront leur puce électronique. »
Les bébés resteront deux ou trois ans au parc de Thoiry. Il est possible que les mâles soient cédés à d’autres parcs, mais dans les règles de l’art. Un programme européen gère le transfert de ces animaux entre parcs. Afin d’éviter les risques de consanguinité, des recommandations sont émises par un coordinateur.