500 kilos de patates dérobés dans son champ
Jean-Claude Guehennec a du mal à digérer cette affaire. Dans la nuit du mercredi 26 au jeudi 27 octobre, cet agriculteur du Mesnil-le-Roi s’est fait dérober 500 kilos de pommes de terre, dans son champ qui borde la route du Pecq. Les patates, des Monalisa et des Roseval, ont été déterrées, méthodiquement, par les voleurs qui sont repartis avec leur récolte sans être inquiétés. En quelques heures, près de 250 m2 de terres ont été ratissés. Le préjudice s’élève à environ 500 euros.
« Ils ont fait cela proprement, ce sont des connaisseurs », estime le maraîcher, président de l’Union des producteurs de fruits et légumes d’Ile-de-France, qui a déposé plainte en début de semaine. « Même si le préjudice est relativement minime, il ne faut pas laisser passer ça. Sinon, ça recommencera, explique ce
propriétaire de 32 hectares. Et puis l’année a été très mauvaise, notamment à cause des inondations. Habituellement, je produis environ 300 tonnes par an, là je ne suis qu’à 40. Je n’avais pas besoin de cela en plus ! » Il est régulièrement confronté à des vols dans ses champs, mais
rarement de cette ampleur : « Pour une telle quantité, ça demande une logistique… et
des bras. » L’agriculteur pense que les voleurs ont agi avec un croc, une sorte de fourche servant à déterrer les pommes de terre. Pour lui, le butin sera certainement écoulé sur les marchés : « C’est une marchandise intraçable, très simple à écouler. »
Appel à témoin sur les réseaux sociaux
Pour tenter d’identifier les voleurs, Jean-Claude Guehennec a lancé un appel à témoin sur les réseaux sociaux. Et déjà, quelques personnes ont commencé à se manifester.