Le Noctutrail en sursis
Par manque de bénévoles, certains postes en forêt ont dû être supprimés sans toutefois nuire à la sécurité des participants tant le balisage effectué est parfait. L’argent étant toujours le nerf de la guerre, le « Noctu » a dû se passer cette année des subsides du GCOUMY, qui permettaient aux clubs de l’ancienne communauté d’agglomération d’être aidés dans leurs organisations.
La GPS&O ne semble pas avoir encore pris position sur toutes ces petites organisations qui, pourtant, font partie intégrante de la vie de nombreuses communes.
La toute nouvelle présidente Catherine Deotto-Buisine restait positive malgré les incertitudes qui règnent :
« Ce noctutrail, qui sera peut-être le dernier, a pourtant été une fois de plus un grand succès. Les participants sont venus en nombre. La bonne humeur était au rendez-vous avec une météo des plus clémentes. Tous les traileurs ont salué le sens de l’organisation, le balisage et la sympathie des bénévoles répartis sur tout le parcours. »
Avec près de 180 athlètes, loin du record de 2014, mais mieux que l’année dernière, cette course nocturne de 17 km avec un dénivelé positif d’environ 450 mètres, a été fort disputée. Dès les premiers hectomètres, un petit groupe composé de Sanson (Rambouillet), Chanel (Asnières) et Le Bouhris (individuel), s’est détaché. Jusqu’au dixième kilomètre, le trio restera groupé avant que l’accélération de Sanson ne mette fin aux espoirs de ses adversaires. Chanel sera relégué à 58 secondes. Le club rambolitain sera doublement à l’honneur avec la première place (19e au scratch) de Sophie Lavoine-Videux en féminine.