Un amour de kokedama
Il y avait une ambiance très nipponne samedi à l’atelier des arts d’Hardricourt. Et pour cause, Christiane Décrécy organisait un atelier poterie sur l’art du kokedama. En entrant dans le lieu, on était accueilli par une musique japonaise très reposante et très inspirante. C’est en regardant l’émission Silence,
ça pousse que cette amoureuse de poterie est tombée sous le charme du kokedama. C’est un ensemble de poteries traditionnelles japonaises, véritablement écologiques, faites à base d’essences végétales. Christiane s’est formée à cet art et le fait désormais découvrir aux adhérents du club Loisirs, Animation et Culture (LAC), dont elle est membre depuis plus de vingt ans.
Un décor vivant
Un bon kokedama est construit à partir d’un substrat planté dans une mousse, elle-même enveloppée de terre. La boule (le koke) et la mousse (dama) poussent dans la terre de Keto, une variété que Christiane est allée chercher au Japon. « C’est une terre riche en nutriments et c’est sur elle que poussent les meilleures rizières », explique-t-elle. Le tout, après avoir été noué par un fil, servira de décor que l’on peut fixer sur toutes sortes de support. Le kokedama étant un décor vivant, on l’entretient en le coiffant et en l’arrosant de façon particulière selon les saisons.
Venues découvrir cet art floral japonais, les participantes ont apprécié le kokedama. D’ailleurs, un autre atelier sera organisé à Noël, ce qui pourrait donner des idées aux familles pour décorer leurs habitations pendant les fêtes.