Crue centenale : quand Bonnières circulait en barques
Cette exposition sur les inondations a été entièrement réalisée par l’association Vivhas dont le but est d’animer la maison de Marcel Sembat et de Georgette Agutte. Jacqueline, professeur de SVT à la retraite, a prêté mainforte à Delphine et Samuel, tant pour les recherches que pour la mise en forme.
Si placide et parfois colérique
Ouverte au public, cette exposition a cependant été conçue essentiellement à l’attention des élèves de CM1 et CM2 et des collégiens de Bonnières.
Douze classes vont comprendre comment et pourquoi la Seine qui paraît, pourtant si placide, est capable de se mettre en colère et de provoquer de gros dégâts comme cela s’est passé en juin dernier.
Les reproductions de cartes postales anciennes vont sans doute frapper les esprits : qui peut imaginer le site Singer en 1955 où il fallait aller travailler en barque.
« Le travail a été interrompu parce que les tas de charbon de la chaudière étaient dans l’eau ! » se souvient Madame Lavallière, qui découvre l’exposition.
Après avoir été initiés au vocabulaire technique, lits mineur et majeur, échelle limnimètrique et autre PPRI, par Lannig Stervinou, expert départemental du service risques majeurs, les élèves vont travailler en petits groupes autour d’une maquette reproduisant les caractéristiques d’une crue centennale et ils pourront réfléchir aux mesures à prendre pour en limiter les conséquences désastreuses.
Et dire que la crue de 1910 qui nous sert de référence et qui a bien failli noyer le zouave du pont de l’Alma n’est pas la plus conséquente : en 1658, la Seine a atteint 8,96 m contre seulement 8,50 m en 1910 ! « Que