Quartier des Garennes : les vrais problèmes abordés
C’est assez courant lors des réunions de quartiers, qu’elles se déroulent à Mantes ou n’importe où ailleurs, les habitants aiment bien évoquer les problèmes qui concernent leur trottoir, leur rue, ou encore les crottes de chien que le voisin ne ramasse pas.
Ces réunions sont en tout cas le moyen le plus direct pour s’adresser au maire et tenter d’obtenir des réponses. Ainsi, mercredi dernier, lors de la réunion du quartier des Garennes organisée dans un gymnase Chérencey peu rempli, les questions abordées n’ont pas été qu’anodines.
Dans la salle, plusieurs voix se sont élevées contre les problèmes de sécurité, visiblement récurrents dans le quartier.
La sécurité au centre de tout
Au centre de la majeure partie des discussions, le trafic de drogue qui gangrène les rues
des Garennes. « Que faitesvous contre les dealers qui traînent dans le parc dès 8 h 30 le matin, devant lesquels nous sommes obligés de faire passer nos enfants ? », a notamment lancé une nouvelle habitante à Michel Vialay. « Les lumières sont tout le temps vandalisées. Nous sommes obligés de longer les murs et de faire profil bas si l’on ne veut pas avoir de problème », a témoigné un homme, dont le souhait le plus cher aujourd’hui est « de quitter la ville pour aller vivre ailleurs car mes enfants n’osent plus venir me rendre visite ».
À ceux-là, qui déplorent notamment que leurs appels à la police restent trop souvent vains, Michel Vialay a indiqué « que les policiers nationaux ne sont pas assez nombreux
et que c’est à l’État, et non à la ville, de se charger de la
sécurité ». Le maire a également signalé être en lien régulier avec les services de police et a reprécisé la mission donnée à la police municipale, à savoir « protéger les biens et les personnes ».
Le percement du 10 rue Charles-de-Foucauld, qui ouvre les Garennes sur le reste du Val Fourré, « appelé de mes
voeux depuis des années », a encore souligné Michel Vialay, a enfin été réalisé. Mais le reste de la rénovation urbaine, prévue notamment sur la dalle du Val Fourré, ne peut, pour l’instant, être déclenché. « Nous attendons depuis 4 ans et demi que le gouvernement débloque les fonds pour que les travaux puissent être poursuivis », at-il précisé.
Le verre de l’amitié, offert par la municipalité en fin de réunion, a permis à tous de se rapprocher du maire et des différents élus présents ce soir-là. Un bon moyen d’évoquer, encore une fois mais en face à face, la problématique de chacun, et de tenter d’y trouver des solutions.