Une première bougie pour l’association Valentin Haüy
L’antenne mantaise de l’association Valentin Haüy a mis les petits plats dans les grands, pour son premier anniversaire. Saumon, merlu, écrevisses, poulet, boeuf, porc… et galette des rois en dessert, le tout accompagné de champagne. C’était un véritable menu de fête qui était proposé à l’ensemble des adhérents, mardi 3 janvier, à la maison paroissiale, rue Stéphane-Bonneau.
Une première année active
Autour des tables, les visages se sont illuminés.
« Nous entamons la deuxième année et elle commence bien »,
déclare Nelly, 80 ans, atteinte de cécité depuis sa naissance. Entre les tables, les bénévoles assuraient joyeusement le service. Une bonne ambiance générale régnait, qui traduisait la fierté d’une première année d’existence réussie et un début positif pour 2017.
« Nous en profitons pour souhaiter les voeux. L’année a été bien chargée, entre divers ateliers, des sorties dans les musées, les centres équestres, les randonnées, nous ne nous sommes pas ennuyés »,
assure MarieChristine Gaudez, la responsable de l’antenne de Mantes-la-Jolie.
Acteur historique de l’aide aux personnes aveugles et déficientes visuelles, l’association Valentin Haüy déploie depuis plus de 125 ans un grand nombre de services et d’actions à travers toute la France. L’antenne de Mantes-la-jolie compte actuellement 35 adhérents - aveugles et déficients visuelles - qui viennent des quatre coins du Mantois.
Le groupe se retrouve tous les mardis après-midi à Mantes-laville, au 30, rue du Colonel Moll.
« Nous nous réjouissons à chaque fois d’être ensemble, et il y a une vraie amitié entre nous »,
explique Nelly. Pour ceux qui souhaitent rejoindre l’association, adhérents comme bénévoles, Marie-Christine Gaudez, la responsable, assure une permanence tous les jeudis matin à l’Agora.
Les participants du dernier café laïque ont fait l’expérience de la tolérance ! Samedi, le rendez-vous régulier avait en effet pour thème : « Laïcité et tolérance ». Et au début de la séance, un invité inattendu a pris place, le verre de bière à la main, à la grande table commune. Déjà alcoolisé, il s’est d’ailleurs présenté comme « alcoolique ». L’individu n’a eu de cesse d’intervenir, se plaignant vertement de l’intolérance des uns et des autres qui essayaient de le canaliser. Le ton a dû monter : « Vous nous reprochez d’être intolérants en ne vous laissant pas la parole à tout bout de champ mais si tous les gens ici procédaient comme vous, la réunion ne serait pas possible ! N’est ce pas vous, le