Marionnettes des cinq continents
C’est un véritable tour du monde des marionnettes que propose l’Hospice Saint-Charles dans le cadre de la 13e édition de Marionnettes en Seine. Au total, ce sont 150 marionnettes venues des cinq continents qui sont exposées jusqu’au 26 février, grâce au Théâtre des Zygomars qui présente cette collection. On passe ainsi de l’Australie à la France, l’Angleterre, le Brésil, le Mali, l’Indonésie, la Chine, l’Inde, l’Allemagne, la Belgique, véritable panorama de l’histoire de la marionnette et de ses techniques, si différentes d’un pays à l’autre.
« Petite Marie »
On apprend ainsi que le mot marionnette vient du Moyen Âge. Il désignait à l’origine une petite poupée figurant la Vierge Marie, d’où le nom de « petite Marie » qui a donné marionnette. Elle apparaît donc d’abord dans les églises, les lieux sacrés. Au XVIe siècle, elle descend dans la rue et se met à raconter des histoires, légendes, contes, farces… Mais c’est au XXe siècle qu’elle devient un art à part entière et entre dans les théâtres.
Il existe plusieurs façons de manipuler les marionnettes : par le haut, de face, par le bas et par l’arrière. D’où plusieurs sortes de marionnettes : à fils (Inde, Birmanie, Chine, Australie, Burundi, Allemagne…), à tringle (Italie, Belgique) à gaine (Australie, Chine, Brésil, Angleterre), à tiges (Inde, Indonésie, Mali, Russie), sur table, portée, sur eau (Vietnam). En France, on utilisait beaucoup les marionnettes à gaine. Celle-ci est réputée pour être bavarde, pour discuter, railler, contester. La plus célèbre était Guignol. Il apparaît vers 1808. Guignol est l’héritier direct de la Révolution. C’est un personnage assez complexe : à la fois naïf et malin, honnête et sans scrupule, il change sans cesse au cours des pièces. une folle aventure librement adaptée du célèbre album Plouf, de Philippe Corentin. Les samedis 21 et 28 janvier, 4 et 18 février, les dimanches 22 et 29 janvier, de 14 heures à 16 heures et 16 heures à 18 heures sont prévus des ateliers de réalisation de marionnettes express, ainsi que d’apprentissage des fondamentaux de la manipulation (maximum dix personnes par atelier). Inscription obligatoire : 01 30 42 91 55.