Regards croisés sur l’histoire locale
L’évolution de la commune, au fil des décennies, à travers plusieurs générations de Limayens. Le service Archives et patrimoine de la Ville travaille à l’élaboration d’un livre de photos sur le Limay d’hier et d’aujourd’hui. L’ouvrage, qui s’intitulera Mémoires en partage, doit paraître à l’été 2017. Il rassemblera quarante-huit photos ; la moitié d’époque, l’autre à la sauce contemporaine.
« Par exemple, pour illustrer le transport, nous mettrons en vis-à-vis une image du passé d’une rue sans véhicule, où les enfants jouent, et un cliché récent, avec des voitures et des bus qui circulent,
explique Élodie Bergeron, responsable des archives.
Ce sera une comparaison de la ville d’hier et d’aujourd’hui. »
Projet recherche seniors
Pour cela, un groupe de travail est en train d’être créé, comprenant enfants, adolescents et seniors. Cette grosse trentaine de personnes se mettra en scène dans les clichés du Limay actuel, sous l’objectif de David Tollemer, gérant de l’agence de communication locale FJD studio. En plus de prêter leur image à ce livre, les participants échangeront sur les bouleversements locaux de ces dernières décennies. C’est le second aspect du projet.
Juste avant les vacances d’hiver, une première rencontre a eu lieu entre Michel Tourné, un senior installé depuis très longtemps dans la commune, et des élèves d’une classe de CM2 de l’école Jean-Zay.
« Il leur a montré son matériel de classe de l’époque, des tickets de rationnement de sa famille pendant la seconde guerre… Il a parlé aussi des activités dans la cour de récréation à son époque. Tout le monde a été surpris de s’apercevoir que certains jeux sont encore d’actualité »,
rapporte Élodie Bergeron.
D’autres échanges de ce type sont prévus dans les prochains mois, impliquant notamment des collégiens d’Albert-Thierry, avant les prises de vues prévues pour le printemps. Problème, le service des archives manque encore de seniors pour mener à bien l’initiative.
« Nous cherchons des personnes ayant habité Limay dans les années cinquante, ayant envie de poser pour la ville et de partager des souvenirs avec les plus jeunes »,
précise l’employée municipale.