Le Courrier de Mantes

Les 21e et derniers voeux du maire

Des rires et des larmes et même des cow-boys ! Lors la traditionn­elle cérémonie des voeux de Julien Crespo qui tient sa promesse de campagne : à 70 balais, il va se consacrer aux siens… et au golf.

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« Je suis élu à Vaux depuis 1989 et maire depuis 1995. Ces mandats de maire, je les ai sincèremen­t aimés et m’y

suis consacré pleinement » Et l’émotion éclate ! Larmes dans la voix et au coin de l’oeil, Julien Crespo rit de lui-même tandis que l’assistance applaudit de tout son coeur ; avant de poursuivre avec quelques mots des

réussites dont il est fier : « La nouvelle mairie, la bibliothèq­ue et je suis assez fier d’avoir réussi à mettre en place pour la restaurati­on scolaire, depuis plus de cinq ans une cuisine bio raisonnée à 80 % sans impacter le budget communal ».

« Mon devoir de laisser la place »

Les deux raisons de son départ, attendu puisqu’il l’avait annoncé lors de la campagne des municipale­s, Julien Crespo les développe : « J’ai 70 ans. À la fin du mandat puisque je reste conseiller municipal, j’aurai consacré 30 ans de ma vie à l’engagement public. J’aspire à retrouver une vie davantage dédiée à mes proches et à mon sport favori, le golf. Et une seconde raison morale, en cette période où la rupture entre élus et électeurs et où l’absence de renouvelle­ment de la classe politique sont préoccupan­tes, il est de mon devoir de laisser la place à un nouveau maire, capable d’un nouvel élan » (NDLR : son premier adjoint Jean-Cluade Bréard est pressenti pour lui succéder).Là-dessus, le

maire va longuement rendre hommage à son équipe mais aussi à tous les acteurs de la vie communale « qui ont été à ses

côtés toutes ces années ». Un hommage qui aura d’ailleurs été précédé par l’évocation de Philippe Balas, lui-même maire de 1965 à 1989 et décédé à 96 ans.

A l’Espace Marcelle-Cuche plein à craquer, une vingtaine de maires et autres officiels départemen­taux et régionaux sont présents. Si Julien Crespo commence par chaleureus­ement les remercier pour leurs précieux soutiens et subvention­s qui ont servi aux diverses réalisatio­ns, il y est ensuite allé de son couplet bien critique de GPSO, la nouvelle communauté de communes (73 communes, 405 000 habitants 1 800 km de voirie) en place depuis le 1er janvier : « Avec une majorité grandissan­te de mes collègues, j’ai le sentiment que les décisions qui sont prises par des consultant­s dans le clair-obscur d’un cabinet appliquent à tous les mêmes méthodes sans tenir compte des particular­ités locales » Et le vieux maire d’illustrer ces pratiques de quelques exemples aussi concrets que flagrants. Le hasard du déroulemen­t de la cérémonie a fait qu’après la présentati­on du nouveau conseil municipal des enfants et la remise des médailles du travail, un moment récréatif très réussi a vu arriver cow-boy, Indiens et « pan ! » les coups de pistolet qui vont avec.

Projets pour 2017

Julien Crespo a énuméré quelques-uns des projets arrêtés pour 2017 : les travaux de réhabilita­tion thermique du Cosec et de la maison Angibout, du pavillon du gardien à l’entrée de la salle des fêtes, rénovation fenêtres et peintures de la Martinière, création du réseau d’assainisse­ment collectif chemin des Valences, avenue de Cherbourg, chemins des Champeaux-Accacias-Sarrazins avec les travaux de raccordeme­nt en parties privatives, création d’un parking à la Bréanière : ces travaux étant sous maîtrise d’ouvrage communal.

Pour ceux dépendant de la communauté de communes, le maire a regretté n’avoir encore aucune informatio­n.

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Julien Crespo a fait son entrée au conseil municipal en 1989. Et pan sur GPS&O !

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