Gilets pare-balles : il n’y en aura pas pour tout le monde
La mairie compte acheter deux gilets pour sa police municipale, dont elle a annoncé vouloir porter l’effectif à 20 fonctionnaires en fin de mandat.
La mairie veut équiper sa police municipale de gilets pare-balles. Elle compte obtenir une aide financière du Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD), dont la contribution atteindrait 50 % du prix d’achat, avec un plafond de 250 € par gilet. Lors de la dernière réunion du conseil municipal, un élu de l’opposition a voulu savoir combien de gilets la mairie comptait obtenir. Réponse de Cyril Nauth : deux gilets seront achetés. Il n’y en aura donc pas pour tout le monde. Dans la salle quelqu’un a eu cette réflexion : « Et les autres, ils feront comment ? »
Gardes champêtres en gilets
Le maire avait pourtant expliqué que les gilets pare-balles pouvaient équiper tous « les personnels armés ou non », et jusqu’aux ASVP et aux gardes champêtres, dès lors qu’ils portent l’uniforme, précisait même la délibération.
Le FIPD aide aussi les polices municipales à s’équiper en postes radio et caméras-piétons, mais Mantes-la-Ville n’a pas sollicité ces aides-là.
« Pourquoi
n’avoir pas demandé des caméras-piétons ? » a demandé l’ancienne maire Monique Brochot. Parce que « les interpellations ne sont pas une priorité de la police municipale », a répondu son successeur.
Le futur réseau de vidéosurveillance est venu sur le tapis. « Nous sommes prêts [à le
déployer], nous attendons la réponse à notre demande de subvention d’ici le mois de juin. » Le maire n’a pas voulu dire avec précision où seraient installées les 21 caméras. Elles
seront braquées « sur tous les lieux utiles » : « entrées de ville », « certains bâtiments communaux », mais aussi les « lieux de passage fréquentés ». « Nous avons travaillé avec la police nationale » sur le choix des emplacements, s’est borné à dire le maire.