Romain Carbonne investi par la France insoumise
Outre le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, une pléiade d’organisations dont Europe Ecologie-Les Verts, Nouvelle Donne, et une fraction du PCF, soutiennent sa candidature.
Pour le lancement de la campagne samedi, le lieu se voulait symbolique : la place Paul-Bert, théâtre des « bienheureuses
Nuits debout » mantaises du printemps dernier. Quelque 80 personnes étaient là, presque étonnées de se trouver si nombreuses et de représenter des tendances aussi diverses de la gauche : Mantois insoumis (la déclinaison locale), Ensemble, Europe Ecologie-Les Verts, Nouvelle Donne, Ensemble pour une gauche citoyenne, et d’assez nombreux militants du PCF réunis sous la bannière des Communistes insoumi-e-s. L’apparition - remarquée - de trotskistes lambertistes fut interprétée comme le signe que cette candidature, décidément, réunissait très largement à la gauche du PS !
Abroger la loi Travail
Le cas de la députée PS sortante Françoise Descamps, justement, a été réglé d’un trait par le représentant d’EELV Stéphane Bernard : en raison de ses votes répétés, de son approbation sans réserve de la politique de
Valls, « elle ne peut incarner la gauche sociale et écologiste ». Ajoutant, cruel : « Elle aurait été une meilleure candidate [que Khadija Moudnib, investie par En Marche] pour le pouvoir en train de se constituer. »
Romain Carbonne, 33 ans, ingénieur commercial, s’est fait connaître comme animateur du Cric, le Collectif citoyen de réflexions et d’initiatives citoyennes créé à Mantes-la-Ville au lendemain de la victoire du Front national aux municipales. Il n’est pas membre d’un parti politique.
Sa suppléante, Audrey Hallier, 35 ans, journaliste, est l’une des animatrices du Mantois insoumis.
Militante associative, elle combat les « grands projets inutiles » (anti-écologiques) qui menacent la vallée de Seine au sein du collectif Nopivals. Élu, le premier geste de Romain Carbonne sera, espère-t-il, de voter l’abrogation de la loi Travail.