Une journée complètement « Marteau » à l’hôtel des ventes
Hermès, Cartier, Rolex, Vuitton : ça fait rêver, mais on ne peut pas se le payer. À moins de profiter d’une vente aux enchères. C’est ce que propose Me Taquet samedi à l’hôtel des ventes de Mantes-la-Jolie.
Dans l’esprit du grand public, les ventes aux enchères sont synonymes de tableaux de maître, de mobilier d’exception, de diamants gros comme des bouchons de carafes, de vins rares, bref un monde inaccessible entre Drouet, Sotheby’s, Christie’s réservé à une poignée de privilégiés pleins aux as et à quelques collecteurs avertis prêts à se ruiner pour acquérir l’objet de leur rêve. Adjugé vendu, c’est pas pour le quidam !
Et pourtant le monde passionnant des ventes aux enchères est accessible à tous. C’est ce que veut montrer le Syndicat national des maisons des ventes volontaires en organisant les Journées Marteau les 19, 20 et 21 mai prochains. « Trois jours pour démocratiser les ventes aux enchères et appréhender le métier de commissairepriseur », expliquent les organisateurs.
L’hôtel des ventes de Mantesla-Jolie participera à la 12e édition de ces journées. L’occasion pour Me Hugues Taquet le commissaire-priseur, qui a pris la suite de Me Filaire, d’ouvrir les portes de ces lieux qui restent mystérieux pour beaucoup d’entre nous.
Hermès, Cartier, Rolex…
Juriste accompli, Hugues Taquet est aussi un fin connaisseur en histoire de l’art. Une double formation et une véritable passion pour les objets, indispensable pour exercer ce métier et proposer aux acheteurs potentiels des pièces intéressantes.
À l’occasion cette journée « Marteau », il a choisi de mettre aux enchères une série de montres et d’accessoires de mode aux marques de luxe prestigieuses. Hermès, Louis Vuitton, Chanel, Cartier, Boucheron, Blancpain, Rolex. La vente aura lieu le samedi 20 mai à 14 h 30.
« Ce sont des objets vintage qui sont liés à une notion de plaisir que l’on se transmet en héritage dans les familles et qui peuvent avoir une valeur de placement. C’est aussi un moyen d’acquérir des objets de luxe à des prix raisonnables et accessibles »,
explique Me Taquet.
Par exemple, deux Rolex, l’une du début des années soixante-dix et l’autre du début des années quatre-vingt-dix seront mises en vente. Leur valeur est estimée aux alentours de 3 000 € pour l’une, de 2 000 € pour l’autre. Un coup à faire
perdre son bronzage à Jacques Séguéla qui affirmait en 2009 : « Si à 50 ans, on n’a pas une Rolex, on a raté sa vie. »
Il a fallu plus de six mois à Me Taquet pour réunir tous ces objets d’exception.
Ils seront exposés la veille de la vente et durant toute la matinée de samedi. Si vous ne pouvez pas casser votre tirelire, ce sera toujours pour le plaisir des yeux !