La copropriété « 92 Logements » bientôt rénovée
Mardi dernier, ville, région, département, syndic et copropriétaires de la copropriété « 92 Logements » ont signé un contrat de performance énergétique en vue de la rénovation de la résidence.
C’est le second contrat de performance énergétique (CPE) signé par une copropriété dégradée. Le premier CPE avait été conclu en décembre 2015 et concernait la copropriété Les Côtes de Seine, représentée par le syndic Soupizet. Les travaux viennent de s’achever et semblent satisfaire les copropriétaires.
Début des travaux début 2018
Pour les « 92 Logements », les travaux, qui devraient commencer au début de l’année prochaine visent à rénover l’enveloppe de la résidence, isolation, façades, terrasses et fenêtres. Ainsi, les copropriétaires de ces bâtiments, souvent considérés comme des passoires énergétiques, dépenseront moins, notamment en charge de chauffage.
« L’économie envisagée s’élève à 59 %, garantie sur 15 ans, et ce dès la 2e année de mise en place »,
explique-ton du côté de l’Epamsa (établissement public d’aménagement de la Seine aval). Les travaux de rénovation dureront une année et s’élèvent à 2,7 millions d’euros.
Répondant aux normes environnementales, avec un objectif ambitieux, le projet bénéficie de 80 % de subventions publiques de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise, du département des Yvelines, de la région Ile-de-France et de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).
Le CPE se révèle être un outil particulièrement approprié pour les copropriétés dégradées. Il garantit une diminution importante des charges sur le long terme et solvabilise durablement la copropriété.
« Tout est possible »
Comme l’a souligné JeanLuc Santini, conseiller régional,
« nous espérons que ces deux contrats de performance énergétiques vont donner des idées aux autres copropriétés. Cette réussite est la preuve que lorsque tous les copropriétaires s’entraident et se donnent la main, tout est possible ».
Présent également, Pierre Bédier, le président du conseil départemental, a rappelé de son côté le paradoxe de cette situation :
« Les gens des copropriétés devraient être plus à l’aise financièrement que les locataires qui vivent chez les bailleurs. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas, et nous sommes heureux de pouvoir leur venir en aide pour améliorer leur habitat. »
Michel Vialay, le maire de la ville, a également appelé de ses voeux la mise en place de nouveaux CPE dans d’autres copropriétés du Val Fourré.