Pour les élèves de Jules-Ferry, ça sent la victoire à plein nez
C’est la troisième année que des élèves du collège Ferry participent au concours Je filme le métier qui me plaît. Cette année, ils sont de nouveau en lice et ont choisi de réaliser un film sur la profession méconnue de « nez ».
Lorsque l’option « Découverte des métiers » a été supprimée à la fin de l’année dernière, John Leclerc et ses collègues professeurs au collège Ferry se sont battus pour qu’un atelier sur les métiers soit maintenu. Pari gagné :
« Une douzaine d’élèves y participent sur la base du volontariat, deux heures par semaine »,
explique fièrement John Leclerc.
Ils ont filmé le métier qui leur plaît
Depuis trois ans, le collège participe au concours national Je filme le métier qui me plaît. Un concours mis en place pour sensibiliser les collégiens, lycéens et étudiants, dans le cadre de leur orientation, au monde du travail ainsi qu’aux différentes représentations qu’ils ont des métiers. Le concours repose sur la réalisation d’un reportage vidéo d’une durée de 3 minutes maximum, conçu entièrement par les élèves depuis le scénario jusqu’au montage. Après avoir remporté trois prix lors de la cérémonie prestigieuse qui se tient tous les ans au Grand Rex à Paris, les élèves du collège Jules-Ferry sont de nouveau en lice avec un tout nouveau film de 3 minutes, intitulé Empreinte.
« Nous avons cherché un métier original et nous sommes arrêtés sur celui de « nez ». Nous avons été accueillis à l’IPSICA, l’école des parfumeurs à Versailles. Les élèves ont pu visiter l’école et poser toutes les questions nécessaires à la réalisation du scénario »,
explique John Leclerc.
De retour en classe, les élèves ont écrit une histoire qui se déroule dans un commissariat, et imaginé un interrogatoire en
« Nous avons organisé un casting pour trouver les élèves qui colleraient le mieux aux personnages. Samy, Mohamed et Assia ont été retenus. Une comédienne, par ailleurs maman d’élève, nous a donné un coup de main pour les coacher dans leur jeu de comédiens. »
Curieusement, alors que le métier de nez inspire couleurs et senteurs diverses, c’est le format noir et blanc qui a été retenu.
« Pour donner de l’authenticité, les élèves ont eu l’idée de tourner en noir et blanc. La couleur n’est utilisée que lorsque le « nez » se souvient de ses études à l’IPSICA »,
poursuit le prof. L’histoire est bien pensée et bien ficelée et permet de comprendre toute la sensibilité dont le nez doit faire preuve pour réaliser ses parfums.
Le 23 mai prochain les élèves ayant participé à ce tournage, qu’ils soient devant ou derrière la caméra seront tous assis dans la magnifique salle du Grand Rex à Paris. On leur souhaite de remporter l’un des 15 Claps d’or ou même - pourquoi pas - le Clap de diamant remis au meilleur film.
« Costa-Gavras est le président du jury. Autant dire que le cinéma, il connaît ! »,
précise John Leclerc.