Un coup de pouce aux communes rurales
On le sait : les communes rurales souffrent d’un manque de moyens financiers pour mener à bien leurs projets d’aménagement. Elles sont de plus en plus nombreuses à s’alarmer d’une baisse de leurs ressources. Une inquiétude qui grandit à l’heure où le conseil départemental des Yvelines et celui très urbain des Hauts-de-Seine s’apprêtent à fusionner.
Le contrat de ruralité présenté jeudi aux conseillers communautaires de GPS&O par Sophie Primas, la première vice-présidente chargée de l’Agriculture sera peut-être la potion contre le blues des petits maires.
Le contrat de ruralité signé pour trois ans (2017-2020) permettra de mobiliser des budgets destinés aux communes de moins de 2 000 habitants. Il réunit l’État, la communauté urbaine, les conseils départemental et régional, ainsi que les partenaires associatifs du monde rural.
Sophie Primas a rappelé quelques-unes des grandes priorités définies dans ce contrat.
On y trouve l’accès aux services publics et marchands et aux soins, la revitalisation des bourgs centres, notamment à travers la rénovation de l’habitat et le soutien au commerce de proximité, l’attractivité du territoire (développement économique dont l’agriculture, l’offre de formation, le numérique, le tourisme, le patrimoine naturel, etc.). Les mobilités locales et l’accessibilité au territoire, la transition écologique et énergétique y figurent aussi.
Pour l’année 2017, l’enveloppe est de 900 000 €. Mme Primas a précisé que la communauté urbaine n’était pas juge dans le choix des projets. Son rôle est avant tout de transmettre des demandes qui puissent être éligibles.