Alain Pezzali nouveau président des Portes de l’Ile-de-France
Le maire de La Villeneuve-en-Chevrie succède à Michel Obry à la tête de la communauté de communes. Mardi 12 septembre, il a été élu avec les voix de 23 délégués, devant les maires de Gommecourt et Bréval Jacques Guérin et Thierry Navello, 7 voix chacun.
Sitôt installé dans son fauteuil de président, Alain Pezzali a rappelé son projet : combiner les avantages des communautés de communes qui ont formé la nouvelle CCPIF au début de l’année, celle du Plateau de Lommoye et l’ancienne CC des Portes de l’Ile-de-France. La première, qu’il dirigeait, « était axée sur les services, tandis que l’autre l’était sur les projets. En mélangeant les deux, on doit pouvoir faire quelque
chose de très bien ». On sait qu’une partie des maires du plateau considèrent que leur communauté leur rendait de grands services, en matière d’entretien des espaces verts notamment. Des services qu’ils ont vu disparaître depuis la fusion.
Des vice-présidents trop nombreux ?
Alain Pezzali avait-il été adoubé en coulisses par le président sortant Michel Obry ? En tout cas il a fait le plein de voix : 23, contre 7 pour le maire de Gommecourt Jacques Guérin et autant pour le maire de Bréval Thierry Navello.
L’élection des vice-présidents a donné l’occasion au maire de Boissy-Mauvoisin Alain Gagne de manifester un désaccord : « On n’a pas besoin de onze vice-présidents, six suffiraient. » Les indemnités de ces élus (663 € brut par mois) pourraient
être consacrées à autre chose, « à créer des emplois par exemple ». Il a aussi demandé qu’elles soient versées « en fonction du travail effectué ». Le directeur général des services a répondu que la question du nombre de viceprésidents n’était pas à l’ordre du jour et qu’il faudrait que le bureau des maires en débatte.
Dit autrement : ça ne bougera pas.
Élue cinquième vice-présidente, la maire de Blaru Joëlle
Rollin a dit « merci pour la représentation féminine dans
ce conseil de mecs ». Sa collègue de Jeufosse Arlette Huan, septième vice-présidente, sera la seule autre femme de l’équipe. Michel Obry conserve une viceprésidence : il envisage de se consacrer aux travaux neufs et à l’assainissement.
Le nouvel exécutif est quasiment inchangé. Seul le maire de Moisson Daniel Gouriou n’est pas parvenu à se faire réélire. Font leur entrée le premier adjoint de Neauphlette Jean-Luc Kokelka, qui remplace le maire de cette commune Jean-Louis Couderc décédé cet été, et le maire de Saint-Illiers-le-Bois Claude Noël. En revanche, cela ne passe toujours pas pour le maire de Bennecourt Didier Dumont, blackboulé à deux reprises, comme au mois de janvier. Pour l’élection du dernier vice-président, c’est un autre élu de Bennecourt, Alain Gentil, qui y est allé : éliminé, lui aussi. Un délégué donne l’explication pour Didier Dumont : « Les sept délégués de Freneuse le barrent systématiquement parce qu’il s’est opposé à un projet de
casse de péniches » sur leur territoire, face à Bennecourt. Le même délégué : « C’est dommage, on se prive d’un élu très actif. »
C.C. Les onze vice-présidents : Jean-Marc Pommier (Bonnières-sur-Seine), Didier Jouy (Freneuse), Michel Obry (Limetz-Villez), Thierry Navello (Bréval), Joëlle Rollin (Blaru), Jacques Guérin (Gommecourt), Arlette Huan (Jeufosse), Jean-Luc Kokelka (Neauphlette), Sylvain Thuret (Ménerville), Jean-Louis Fournier (SaintIlliers-la-Ville), Claude Noël (Saint-Illiers-le-Bois).