Le maire veut une police de proximité
Les incivilités sont récurrentes à Limay. Comme solution, le maire de la commune voudrait qu’elle rejoigne le nouveau dispositif de police de sécurité quotidienne, annoncé par le gouvernement. « Nous voudrions que les moyens policiers soient renforcés sur le territoire, dans une logique de prévention et non de répression », indique-t-il.
Eric Roulot (PCF) a donc écrit au ministre de l’Intérieur, mais aussi au préfet des Yvelines, pour
leur signifier ce souhait. « Notre commissariat dispose d’une surface importante, mais il n’accueille plus que quatre fonctionnaires, contre 25 en 1992, et ils sont attachés à des missions administratives et dépendent du commandement de Mantes », rappelle-t-il.
Pas de police municipale
Pourtant, le territoire est sujet à des regroupements et des rodéos de motos qui nécessitent des interventions de la police. « J’ai d’ailleurs également interpellé le ministre cet été au sujet des incivilités
de deux-roues », rappelle-til. L’idée d’avoir recours à une police quotidienne de sécurité permettrait, selon lui, d’agir avec la présence d’une police préventive sur le terrain.
Le maire s’oppose à la mise en place d’une police municipale. Il a préféré le déploiement de médiateurs et d’agents de surveillance de la voie publique (ASVP) dans la commune. « Je pense que chaque citoyen doit être traité de la même façon. Je suis attaché à l’indépendance de la police vis-àvis des communes, et, donc, à une police sous responsabilité de l’État et non du maire », déclare-t-il.
Il juge le prochain dispositif comme « une opportunité » qu’il voudrait saisir.