Les clubs entre inquiétude et attentisme

Les dirigeants et élus locaux n’ont pas vraiment goûté la nouvelle concernant la potentielle dangerosité des gazons synthétiques.

Gilles Bacle, maire-adjoint d’Hardricourt et qui est dirigeant à l’US Hardricourt, a appris par Le Courrier que les granulats utilisés sur les terrains synthétiques pouvaient être cancérogènes :

« Nous n’étions pas au courant et on a commencé à nous en parler cette semaine (lire la semaine dernière). Les parents notamment nous ont interrogé là-dessus. »

Même si Hardricourt est une petite ville, voire un village, elle compte tout de même 260 licenciés qui utilisent le synthétique. Celui-ci est entretenu et, environ une fois par an, une tonne et demi de gomme est déposée sur la surface. Gilles Bacle et les élus ont déjà abordé le problème en réunion après la publication de l’article de So Foot. Même si pour l’heure aucune certitude n’existe,

« on se pose beaucoup de questions, On va se concerter par rapport au contrat d’entretien du terrain. Il est en tout cas hors de question qu’on laisse les choses en l’état. »

admet-il.

Une analyse des produits contenus dans la gomme pourrait également être réalisée.

Côté FC Mantois, on reste plus réservé : pour l’heure, explique Mohamed Maaninou, qui gère l’école de football du club phare du Mantois, avec 800 enfants qui pratiquent,

« on en a un peu parlé entre nous mais c’est tout. Je pense que l’info est arrivée aux oreilles de la FFF et de la Ligue IDF, et que si des mesures doivent être prises, on nous tiendra au courant. »