Élections en série au sein de GPS&O
Avant d’entamer la quarantaine de points à l’ordre du jour du conseil de GPS&O qui se tenait jeudi soir à Gargenville, les élus de la communauté urbaine ont dû procéder à plusieurs élections.
À commencer par celle de la remplaçante de Sophie Primas, ex-première vice-présidente, contrainte à la démission par la loi sur le non-cumul des mandats. C’est la quatrième viceprésidente, Catherine Arenou, maire de Chanteloup-les-Vignes en charge de la politique de la Ville qui a été élue.
Un poste de vice-président ayant été libéré, Fabienne Deveze, maire de Morainvilliers, jusque-là déléguée aux territoires ruraux, a été élue au poste de quinzième vice-présidente. Rien n’a encore été décidé quant aux attributions des deux femmes (groupe Agir pour GPS&O), mais elles pourraient conserver les leurs.
Il a également fallu remplacer deux délégués après la montée de Fabienne Deveze et la démission de Rama Sall. Jean-Marie Ripart (maire de Jambville, Agir pour GPS&O) et Albert Bisherour (élu des Mureaux, groupe Démocratie et Solidarité) les remplacent.
Deux femmes en moins !
Mais au jeu des chaises musicales, l’exécutif qui comptaient sept femmes sur vingt et un élus en perd deux et n’en compte plus que cinq.
« Pour la parité, on fait mieux. Je trouve lamentable que l’on ne fasse pas plus d’efforts pour y parvenir »,
commente une élue de Démocratie et Solidarité qui confie que
« ça a chauffé au sein du groupe D. et S. ».
Denis Faist (Indépendants Seine et Oise) et Jean-Christophe Charbit, qui a récemment intégré la communauté urbaine après son élection comme maire d’Aulnay-sur-Maudre étaient également candidats aux postes de délégués vacants.
Le premier pour élargir l’exécutif à la pluralité politique, le second
« parce que les communes rurales ne sont pas écoutées » « les périurbains sont confrontés à un manque de services ».
et que Jean-Christophe Charbit y est allé de son coup de gueule :
« Pour d’obscures raisons, des projets vitaux pour notre population sont bloqués. Il n’y a aucune explication écrite, aucune justification réglementaire. La décision est prise sans concertation. Pourquoi ? Est-ce pour satisfaire les intérêts particuliers d’influents élus locaux ? »
Mais ni l’un, ni l’autre n’ont réussi à convaincre une majorité.