Macron haut la main dans le Mantois
Dimanche 7 mai, le pays a vu apparaître l’image de son nouveau président. Emmanuel Macron, 39 ans à l’époque venait d’être élu avec 66,40 % des suffrages, face à Marine Le Pen.
Avec 80,5 % des suffrages à Mantes-la-Jolie, et 78,90 % aux Mureaux, les grandes villes, qui avaient placé Jean-Luc Mélenchon en tête au 1er tour, se sont massivement tournées vers Emmanuel Macron au second. Là, il a fait mieux que François Hollande en 2012. Mais il y a 5 ans, le contexte était évidemment différent. Nous faisions alors face à un affrontement classique UMP-PS, dont le Front national était absent. Bien sûr, la présence de Marine Le Pen et le vote de barrage au Front national, cette fois, ont changé la donne et expliquent ce résultat très élevé.
Sur la rive droite et dans le Vexin, le Front national a bien résisté à la vague En Marche ! Le parti de Marine Le Pen a donc pu nourrir des motifs de satisfaction dans ces villages, et dans les villes périurbaines comme Gargenville, ou la leader frontiste est grimpée à 44,52 %, ou encore Guitrancourt où elle arrive carrément en tête avec 55 % des suffrages.
Malgré les appels à l’abstentionnisme ou au vote blancs lancés par de nombreux Insoumis, rejetant Macron et Le Pen, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon ont peut-être préféré ne pas prendre de risque en votant tout de même pour Emmanuel Macron. Certains l’ont fait, mais pas tous. Le second enseignement de ce second tour dans les zones urbaines du Mantois est le fort taux d’abstention. Partout, la participation a été inférieure aux taux enregistrés nationalement. Les votes blancs et nuls ont également été en très nette progression