Deux collèges de la ville doivent surveiller leurs sols pollués
Les collèges Clemenceau et Notre-Dame doivent surveiller leurs sols pollués. C’est la conclusion de l’étude menée par le ministère de l’Écologie, et rendue publique par l’association Robin des Bois.
Inquiétant, mais pas catastrophique. Voici en substance comment on peut résumer les conclusions établies dans le cadre du diagnostic des sols du collège Clemenceau, situé à l’entrée du Val Fourré et dont la construction date de 1994.
Si aucun indice visuel ou olfactif de pollution n’a été observé lors de la visite de l’établissement, et que « les bâtiments sont en parfait état », il est à noter que cet établissement a été construit sur l’emprise d’une ancienne station-service. « C’est bien cette situation qui a motivé l’intégration de l’établissement scolaire à la liste des établissements concernés par cette démarche de diagnostic », peut-on lire dans le rapport établi par la Socotec.
« La qualité des sols ne pose pas de problème »
Cette station, qui contenait sept pompes et trois cuves de 30 m3 étaient localisées au droit de la cour de récréation. Elle a cessé son activité en 1987. Le rapport précise que « les cuves enterrées ont été inertées et l’ensemble des installations
a fait l’objet d’une mise en
sécurité totale ». Si aucune information n’a été retrouvée sur d’éventuelles mesures ou travaux de réhabilitation lors du démantèlement de la station, il est avéré que « l’ensemble des
sols du périmètre de ce site est recouvert d’enrobé en bon état, et localement par des terres d’apport ».
Le collège classé en catégorie B
Deux phases d’investigation ont été menées et ont finalement quantifié dans l’air du sol situé sous la dalle de l’établissement, « des hydrocarbures
volatils » dont les taux sont inférieurs aux seuils définis dans le guide de gestion de ces diagnostics. Ainsi, le rapport l’affirme : « La qualité des sols ne pose pas de problème pour les usagers de l’établissement dans sa configuration actuelle. »
Cette conclusion entraîne le classement de l’établissement dans la catégorie B, ce qui signifie que « les aménagements et les usages actuels permettent de protéger les personnes des expositions aux pollutions,
que les pollutions soient potentielles ou avérées. Des modalités de gestion de l’information doivent cependant être mises en place pour expliquer ce qui doit être fait si les aménagements ou les usages des lieux venaient à être modifiés. »
De son côté, le conseil départemental, en charge des collèges, analyse au cas par cas les différents diagnostics rendus dans les établissements des Yvelines avant de communiquer sur le sujet.