Le saule allié des chouettes chevêches
C’est sous le froid samedi qu’une douzaine de bénévoles sous la houlette de Dominique Robert se sont retrouvés le long du Grappelin de Gambais afin d’élaguer des saules.
« Ces arbres centenaires n’ont pas été taillés depuis dix ans, explique Dominique Robert, le président de l’association Atena. L’idée est de les tailler en forme de têtards en créant des cicatrices qui seront des nichoirs naturels des chouettes chevêches.»
D’aucun auront vu des saules le long des rivières et des pâtures et se seront posés la question de savoir pourquoi nos anciens les plantaient en si grand nombre.
La raison en est fort simple, comme le précise Alexandre Mari, chargé de mission au parc naturel de la vallée de Chevreuse, « ces arbres ont la faculté de stabiliser les berges permettant aux troupeaux de boire sans danger, son feuillage offre une ombre recherchée l’été, ses feuilles sont appréciées des bovins et enfin, les racines jouent le rôle d’épurateur de l’eau. »
Cinq saules ont été ainsi taillés et dix boutures seront plantées par les élèves en BTS horticulture du lycée Técomah. Ces boutures vont être chouchoutées par les élèves qui suivront leur évolution tandis qu’ils vérifieront si les chouettes chevêches ont bien établi leur quartier général dans les vieux saules.
Dans une récente chronique, Alain Baraton, précisait que, malheureusement, les saules dont le nombre ne cesse de décroitre
« impacte gravement toute la faune et notamment les chouettes chevêches en voie de disparition.»
Grâce soit rendue à l’association Aténa qui oeuvre pour encourager de futures naissances.