La Micro-Folie, un accès innovant à la culture
Inaugurée le vendredi 12 janvier à La Médiathèque, la Micro-Folie des Mureaux nourrit déjà la curiosité. Musée numérique, réalité virtuelle, FabLab, il y en a pour tous les goûts et toutes les envies.
Il y a eu Sevran, Lille, Denain, Avignon et maintenant Les Mureaux, cinquième ville en France à accueillir une Micro-Folie. Inauguré le vendredi 12 janvier au sein des locaux de la médiathèque, ce nouvel outil, dont le coût global s’élève à 250 000 € (financé à 90 % par la politique de la ville), permet de soutenir la création artistique et d’offrir un accès à la cuture à tous.
« Il faut maintenant que les populations vivent ici,
assure François Garay, le maire des Mureaux.
Quand on habite un pays, c’est important de connaître sa culture. » « Cette MicroFolie est un lieu d’accueil et de partage »,
se félicite de son côté Didier Fusillier, le président de La Villette où l’on retrouve les célèbres « Folies ».
250 chefs-d’oeuvre
Concrètement, la Micro-Folie réunit quatre entités au sein de la médiathèque des Mureaux. Tout d’abord un musée numérique où l’on peut admirer pour le moment 250 oeuvres (500 dans un futur proche) issues des institutions nationales : château de Versailles, centre Pompidou, musée du Louvre, musée du Quai Branly, La Villette, la Philharmonie de Paris, le musée national Picasso, la RMN - Grand Palais.
« Les oeuvres défilent sur un écran géant où est diffusé en continu un film de 20 minutes,
explique Julia Nowaczyk, la coordinatrice de la Micro-Folie.
Quand une oeuvre plaît à un visiteur, il clique sur le bouton « coeur » des tablettes sur pied mises à disposition pour avoir plus d’informations sur l’oeuvre en question. »
Grâce à des casques de réalité virtuelle, chaque visiteur peut également s’évader dans un monde particulier.
Outre le musée numérique, la Micro-Folie dispose d’un espace scénique, d’un espace café et d’un FabLab équipé notamment d’imprimantes 3D et d’une brodeuse numérique.
« On possède tous les outils de base pour une utilisation à but pédagogique,
détaille Joaquim Da Costa, le manager du FabLab.
Les gens pourront venir floquer des T-shirt par exemple. »
De quoi plaire aux bricoleurs et libérer les esprits créatifs.