Le Courrier de Mantes

Au West Motors Night, les femmes ont leur mot à dire

La grand-messe des motards revient ce samedi 24 février à l’Île-l’Aumône pour son édition hivernale. Motos, tatouages, musique et spectacles rythmeront de nouveau cette édition qui a ses habitudes au parc des exposition­s.

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Pour la huitième fois, le West Motors Night va rassembler les bikers de la région pour son show de début d’année. On attend près de 2 000 visiteurs à l’Île-l’Aumône ce samedi 24 février.

La recette du succès est inchangée. « Il n’y aura pas de grandes nouveautés, observe Gilles Rulquin, l’un des organisate­urs. On a répété dans les grandes lignes ce qu’on avait fait l’an passé, car cela plaît au public. Il y aura quand même des choses un peu différente­s, car on suit l’actualité. »

Le spectacle de danse sera ainsi représenté par deux femmes et un homme : « On a eu de grosses demandes pour qu’on intègre un homme à ce show », reprend le biker.

Ce sont des femmes habituées du West Motors Night qui en ont fait la demande. Elles voulaient « également des hommes » Un souhait appuyé par leurs conjoints, qui ne voyaient pas d’un mauvais oeil cette évolution bien dans l’air du temps.

À ceux qui s’offusquent du supposé « sexisme » du spectacle, « qui reste très soft, et plus érotique qu’autre chose », précise Gilles Rulquin, ce show revisité est une réponse, une manière de tordre le cou aux idées reçues sur la culture des bikers, jugée parfois comme rétrograde ou machiste : « D’abord, ce n’est pas un show obligatoir­e, fait remarquer Gilles Rulquin.

Si on ne nous l’avait pas demandé, on ne l’aurait pas mis en place. Mais les gens aiment ça. Ensuite, on a eu quelques remarques en juin dernier par rapport à ce type de représenta­tion. On les a invitées à voir par elles-mêmes et à se faire une opinion, mais elles ne sont pas venues. »

« S’il y a des contestati­ons ou des plaintes, on est prêt à les entendre », poursuit Gilles Rulquin, qui estime que la critique doit rester constructi­ve et pas seulement culpabilis­ante.

Les organisate­urs misent toujours sur les femmes pour rendre leur manifestat­ion plus festive : « On sait que l’ambiance vient surtout d’elles, insiste Gilles Rulquin. On a donc pris un DJ, Bonito, qui axe ses choix sur la danse, ce qu’elles aiment beaucoup. On a aussi décidé de démarrer les concerts plus tôt justement pour qu’elles lancent la fête. »

Car le West Motor Night, s’il reste un rendez-vous des passionnés de motos, de voitures des sixties et de la culture US, n’en demeure pas moins un rassemblem­ent familial où chacun peut trouver son bonheur. ■ West Motor Night : samedi 24 février, à partir de 11 h, au parc des exposition­s Michel-Sevin (Île-l’Aumône, allée des îles Eric-Tabarly).

Tordre le cou aux idées reçues

Ambiance de fête et familiale

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